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24 août 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Un premier jalon de financement pour First Cobalt

L’entreprise remet en service la raffinerie de Cobalt

First_Cobalt_raffinerie

©First Cobalt

First Cobalt a sécurisé un financement de 45 M $ US qui permettra d’avancer la remise en service de la raffinerie de Cobalt qui est prévu pour la fin de 2022.

First Cobalt a franchi un autre jalon dans sa quête pour la relance de la raffinerie de Cobalt, une ville ontarienne sur la rive ouest du lac Témiscamingue. Elle a sécurisé un financement de 45 M $ US. 

«C’est un de nos catalyseurs les plus importants pour l’année, car ce financement nous permettra d’avancer la construction de notre raffinerie canadienne de matériaux pour batterie», a fait savoir Trent Mell, président et chef de la direction chez First Cobalt.

«Notre vision est d’être le producteur de batteries le plus durable, en commençant par le seul approvisionnement national en cobalt de qualité batterie en Amérique du Nord. À plus long terme, nous voulons créer un véritable parc des batteries autour de notre raffinerie, ce qui inclurait le recyclage des batteries, la production de sulfate de nickel et la fabrication de batteries de lithium-ion. Nous avons l’intention de capitaliser sur cet avantage d’être les premiers et de tirer parti de notre position de très faibles émissions de carbone», a-t-il ajouté.

37,5 M $ US des 45 M $ est un prêt garanti en obligations à 6,95% d’intérêt. Le reste du montant provient de l’émission de l’achat d’actions de 7,5 M $ US.

La remise en service de la raffinerie devrait avoir lieu vers la fin de 2022. Les gouvernements de l’Ontario et du Canada ont investi 10 M $ dans la relance de celle-ci ainsi que de son expansion.

Le recyclage

En juillet 2021, First Cobalt a aussi réussi à recycler une masse de métaux, appelée «masse noire» provenant de batteries recyclées pour récupérer le nickel, le cobalt, le cuivre, le lithium, la graphite ainsi que la manganèse qui s’y trouvaient.

L’étude d’ingénierie sur le traitement de cette masse noire est attendue pour la fin de 2021. En cas de résultats positifs, l’entreprise compte la recycler dans un projet pilote à la raffinerie de Cobalt. «Il existe de nombreux producteurs de masse noire dans le monde occidental, mais peu d’options respectueuses de l’environnement pour ensuite raffiner le produit en matériau de qualité batterie compte tenu des dépenses en capital requises et du calendrier d’autorisation associé à la construction d’une installation hydrométallurgique comme la nôtre», a fait savoir M. Mell.

76 M $

Selon l’analyse économique, réalisée en juin 2020, la relance des opérations de la raffinerie nécessitait un investissement initial de 76 M $ CA. Toujours selon cette dernière, le projet génèrerait une valeur actuelle nette après impôts de 191 M $, tandis qu’il ne faudrait que 1,8 an avant que celui-ci ne commence à dégager des profits.

L’étude de faisabilité prévoit notamment que l’usine de Cobalt pourrait livrer environ 25 000 tonnes par année de sulfate de cobalt de qualité batterie pour une durée de vie initiale de 11 ans. Cela représenterait environ 5 % de la production mondiale de sulfate de cobalt, dont 79 % provient de la Chine, mais 100 % du sulfate de cobalt produit en Amérique du Nord.

Commentaires

25 août 2021

François Duguay

Où en sommes-nous...Les recherches sur l`entreposage de l`énergie vont -elles surpasser celles sur la génération d`énergie provenant de l`hydrogène.

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