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26 août 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Rentrée scolaire: des cliniques mobiles dans les écoles

78% de la population admissible est adéquatement vaccinée en région

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©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

78% de la population admissible à recevoir le vaccin est adéquatement vaccinée en région.

À l’aube de la rentrée scolaire, le CISSSAT confirme que les élèves et les étudiants des établissements scolaires de la région pourront bénéficier de cliniques mobiles au cours des prochaines semaines afin d’accélérer la vaccination au sein de la région.

La responsable de la campagne de vaccination, Katia Châteauvert, a souligné que les parents devraient recevoir des communications bientôt à ce sujet.

«Dans la semaine du 10 au 17 septembre, il y a aura des cliniques mobiles dans les écoles secondaires ainsi que dans les centres de formation pour les adultes. On invite tout de même les personnes qui ont déjà des rendez-vous à se présenter à ceux-ci», a-t-elle expliqué.

La Direction régionale de santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue (DSPu-AT) surveillera de près les cas qui surviendront dans les écoles de la région. «Il va y avoir une augmentation des contacts, mais nous serons présents pour soutenir», a mentionné la médecin-conseil à la DSPu-AT, Dre Omobola Sobanjo.

Elle confie que la procédure d’intervention sera différente. «Tous les cas contacts seront identifiés et dépistés. S’ils n’ont aucun autre symptôme, ils pourront retourner à l’école, mais en portant le masque. Si on devait découvrir d’autres cas dans une même classe, nous allons retirer les élèves du groupe et évaluer la situation au cas par cas», a-t-elle expliqué.

Pour cette dernière, la meilleure solution demeure d’abord et avant tout la vaccination des adultes. «Si les adultes sont vaccinés, les enfants seront protégés. Nous avons un rôle à jouer parce qu’ils ne peuvent pas être vaccinés», a fait valoir Dr Sobanjo.

Une rentrée quasi normale

Le directeur général du Centre de services scolaire Harricana, Yannick Roy, a signalé que l’aménagement scolaire se faisait de façon très près de la normalité mis à part les différentes mesures de port du masque dans les aires communes pour les élèves.

«L’entrée du passeport vaccinal va avoir un impact sur les activités parascolaires en dehors des heures d’école. Le meilleur exemple est un joueur de basketball. Il pourra participer à tous les entraînements au sein de l’école, mais si son équipe va affronter une équipe d’une autre école, il devra présenter son passeport vaccinal», a expliqué M.Roy.

«On est tout de même content des nouvelles. On s’en va vers une année scolaire plutôt normale. Les élèves vont pouvoir socialiser avec leurs amis de d’autres classes. On accueille l’année avec beaucoup d’espoir. Nos équipes ont hâte d’accueillir les élèves», a-t-il ajouté.

Notons que la région n’utilisera pas les tests de dépistage rapide PCR. «Pour l’instant, nous sommes en mesure de faire les tests en région et d’obtenir des résultats très rapides», a indiqué le Dr Sobanjo.

Vaccination: le seuil de 78% atteint

En région, 78% de la population admissible à recevoir le vaccin est adéquatement vaccinée et 86% a déjà reçu une première dose. À l’heure actuelle, environ une personne sur quatre (23,6%) de 18 à 29 ans n’a pas reçu une seule dose de vaccin.

Chez les travailleurs de la santé, environ 150 personnes non vaccinées répondant aux critères du gouvernement pour la vaccination obligatoire œuvrent auprès de la clientèle vulnérable. «Mais 88% de nos travailleurs sont adéquatement vaccinés, ce qui est supérieur à la moyenne québécoise», a soutenu la PDG du CISSSAT, Caroline Roy.

Au moment d’écrire ces lignes, 7 cas étaient toujours actifs en région et aucune personne n’était hospitalisée. Trois cas confirmés du variant Delta ont été répertoriés, mais les personnes sont guéries. Six autres cas sont analysés. «Heureusement, toutes les personnes ayant été infectées par le variant Delta l’ont été à l’extérieur de la région. Il n’y a pas de transmission en région», a indiqué la médecin-conseil à la DSPu-AT, Dre Omobola Sobanjo.

«83% de nos cas depuis la mi-juillet n’avaient reçu aucune dose de vaccin. De plus, 64 des cas des six dernières semaines n’avaient reçu aucune dose. D'ailleurs, le groupe le plus touché par les cas correspond aux moins de 40 ans et la moitié concernait des gens entre 20 et 39 ans», a-t-elle ajouté.

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