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31 août 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«On doit effectuer un rattrapage salarial» - Mathieu Lacombe

Le manque d’éducatrices en garderie est criant

Garderie Éducatrice

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le manque d’éducatrices dans les différents milieux de garde est criant en région.

L’octroi de 584 places en garderie en Abitibi-Témiscamingue est une bonne nouvelle, mais la question qui revient sur toutes les lèvres de plusieurs intervenants est la même: où trouver les éducatrices?

Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, voit ce problème comme une facette d’un grand chantier. «Il y a, oui, les places qu’on doit créer pour compléter le réseau. On doit continuer d’avancer même s’il y a aussi la pénurie de main-d’œuvre. On ne peut pas attendre avant de créer des places», a-t-il fait valoir.

Deux actions sont sans équivoque pour le ministre pour atténuer cette pénurie. «On doit effectuer un rattrapage salarial et les négociations sont en cours. On doit aussi faciliter le travail des jeunes hommes et femmes qui choisissent ce métier», a-t-il soutenu.

Mettre à profit le milieu de l’éducation

Une des actions concrètes par le ministère de la Famille est venue d’une collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur en mettant en place un programme d’alternance travail-études pour l’obtention d’un AEC en techniques d’éducation à l’enfance. «On a mis sur pied ce concept qui permet à l’étudiant d’être rémunéré pendant qu’il étudie. Ça permet aux jeunes d’amorcer leurs études tout en travaillant dans leur futur métier, d’avoir un appartement, de s’acheter une voiture. C’est une stratégie intéressante», a-t-il fait valoir.

D’autres mesures sont mises sur pied comme une bourse de 2 300$ pour les étudiants du DEC en éducation à l’enfance lors de la réalisation de leur stage.

Une petite place pour les hommes

S’il ne s’agit pas d’une priorité, le ministre de la Famille aimerait compter sur un plus grand nombre d’hommes dans les garderies du Québec. «La profession est composée de 98% de femmes. C’est un grand défi de convaincre les gars parce qu’ils voient cela comme un travail de fille. Il faut changer cette perception. Nos jeunes ont aussi besoin de modèles masculins. Les éducateurs ne fonctionnent pas comme les éducatrices. Ils agissent différemment dans leur intervention», a-t-il évoqué

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