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01 septembre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Internet pour contrer la pénurie de main-d’œuvre

Le CDL Abitibi fait le bilan d’un programme d’aide aux entreprises

AE-E-Transition

©Archives-Martin Guindon

Le CLD Abitibi fait un bilan plutôt positif de son année durant laquelle le programme E-Transfert a été proposé aux entreprises de la région. Sur la photo, le Centre-Ville d'Amos.

Le numérique pourrait être une porte de sortie afin d’aider les entreprises à contrer la pénurie de main-d’œuvre. 

Le Centre local de développement Abitibi (CLD Abitibi) a dévoilé récemment le bilan du programme E-Transition, dont le but est d’aider les commerces de la région à adopter un mode de fonctionnement digital. 

«La pandémie a fermé beaucoup de nos commerces pendant une période et les gouvernements ont déployé des sous pour la relance. On voulait que nos commerces aient un accès en ligne et passent à travers la crise», a expliqué Sonia Tardif, conseillère en développement des entreprises.  

En septembre 2020, le CLD Abitibi a donc annoncé le lancement du programme E-Transition. Depuis, «47 projets ont été réalisés, 44 entreprises ont été aidées pour être en ligne et être en mesure de se faire connaître davantage», a ajouté Sonia Tardif, qui considère que les résultats au bout d’une année sont plutôt positifs.  

«Peut-être qu’on peut créer cet engouement-là et dire aux gens : ‘’hey!, moi j’aurais aimé ça participer»   Sonia Tardif 

Besoins criants 

Les besoins des commerçants locaux sont de plus en plus criants. Par exemple, le journal Le Citoyen rapportait dernièrement que la boulangerie La Gourmandine à Amos fermera le 30 septembre, entre autres restaurants qui doivent réduire leurs heures ou cesser d’opérer, faute de personnel. 

Mme Tardif ajoute qu’un sentiment d’urgence prévaut en Abitibi depuis plusieurs années, et que celui-ci est renforcé par le contexte pandémique actuel. «Est-ce qu’il y a une lumière au bout du tunnel? Je crois que oui, mais il faut penser différemment, il faut trouver des solutions qui sont autres que le bassin de main-d’œuvre où on est habitués à aller piger. Bien sûr, il y a l’immigration qui est potentielle, mais ce n’est pas la solution la plus simple, il y a des alternatives à ce qu’on veut», a-t-elle informé.  

Des solutions concrètes 

Le E-Transition proposait une manière de gagner du temps et de libérer les entrepreneurs, ce qui peut représenter une économie de ressources. «Ça leur a permis une économie de temps, on leur dégage un peu de responsabilités, et donc plutôt que d’avoir un employé supplémentaire qu’on n’a pas, parce qu’il n’est pas là, ça crée un travail plus raisonnable», a précisé la conseillère.  

Le CLD Abitibi considère que ce sont les entreprises qui détermineront si le programme E-Transition, qui est désormais clos, doit être reconduit. «Peut-être qu’on peut créer cet engouement-là et dire aux gens : ‘’hey!, moi j’aurais aimé ça participer», a signalé Sonia Tardif. 

Un programme pour les commerces de la région 

Le projet E-Transfert a démarré en 2017 et a été lancé officiellement en septembre 2020. Il est mis sur pied grâce à la contribution financière de la Caisse Desjardins d’Amos, la SADC Harricana, la SADC Barraute-Senneterre-Quévillon, le CLD Abitibi et l’Espace d’accélération et de croissance de l’Abitibi-Témiscamingue. 

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