Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

08 septembre 2021

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Décision difficile chez Ben Deshaies

La pénurie de main-d’œuvre fait mal

Ben Deshaies

©gracieuseté - Ben Deshaies

Le grossiste Ben Deshais d’Amos est confronté à une pénurie de personnel qui impose des décisions difficiles.

Le grossiste en alimentation, Ben Deshaies, d’Amos est lui aussi affecté par la pénurie de main-d’œuvre, ce qui force l’entreprise à revoir ses conditions de livraison de manière à alléger la tâche de ses employés.  

«On respecte nos clients, mais on respecte nos employés aussi!» -Richard Deshaies

«Dans notre domaine, on opère presque 24h par jour, on ne peut pas fermer les lundis. La méthode que l’on a trouvée est d’augmenter le minimum de commande des clients. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on le fait, on espère que ça aura le moins d’impacts possible sur notre clientèle, mais c’est nécessaire pour réduire la pression sur nos opérations», a confié Richard Deshaies, directeur des ventes et copropriétaire chez Ben Deshaies. Ainsi, le montant minimum pour une commande est passé à 1250$, un montant élevé pour des petits commerces comme certains dépanneurs ou casse-croûtes. Ces derniers devront faire appel à d’autres grossistes, aux supermarchés ou se regrouper pour leurs commandes.  

La pandémie et le manque de main-d’œuvre créent aussi des difficultés d’approvisionnement en raison de ces mêmes difficultés qui affectent aussi les fournisseurs.  

110 000 caisses par semaine 

Il explique que de 100 000 à 110 000 caisses sont manipulées chaque semaine à l’entrepôt et que le manque de main-d’œuvre l'oblige à revoir les façons de faire «On respecte nos clients, mais on respecte nos employés aussi. S’ils tombent en arrêt de travail ou s’ils quittent le navire on ne sera pas plus avancés», a renchéri M. Deshaies. Il lui maquerait de 15 à 20 employés pour fonctionner normalement. Habituellement, l’été, près d’une quarantaine d’étudiants viennent travailler chez lui, mais cette année une dizaine seulement se sont présentés. La PCRE pourrait avoir un rôle à jouer. «Je pense que certains on fait un choix qu’ils pouvaient se permettre, c’est correct, ils ont décidé de profiter des programmes, mais ça a eu un impact pour nous», a confié M. Deshaies.  

Il considère que l’immigration serait une solution à la pénurie de main-d’œuvre, mais que le gouvernement devra montrer plus de souplesse dans le traitement des dossiers. «Depuis ce printemps, nous avons sept travailleurs étrangers et nous sommes en processus pour en avoir d’autres, mais c’est long, difficile et fastidieux.» Le grossiste dessert un vaste territoire qui s’étend du Nunavut aux Hautes-Laurentides, en passant par le Nord de l’Ontario et l’Abitibi-Témiscamingue et livre par camion, avion, train ou bateau selon les besoins de la clientèle.  

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média