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25 septembre 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Steve Corriveau : «Le statu quo n’est pas bon pour la région»

Le candidat conservateur déçu de sa 3e place

Steve Corriveau

©Photo: Le Citoyen/Dominic Chamberland

Steve Corriveau décompressait à sa façon en regardant les résultats à la télé, à la fin de la soirée électorale de lundi dernier..

Steve Corriveau croyait sincèrement faire beaucoup mieux qu’une 3e place et 16% des votes exprimés dans Abitibi – Baie James – Nunavik – Eeyou aux élections fédérales du 20 septembre.

:«Je suis déçu car j’ai travaillé tellement fort durant la campagne électorale. Je pensais vraiment gagner, j’étais confiant de causer une surprise, a d’abord mentionné le candidat du Parti conservateur. Mais bon, les citoyens ont parlé, c’est la beauté de la démocratie et il faut respecter ça. C’est une belle leçon d’humilité de se présenter devant les gens.»

Beau joueur, M. Corriveau a félicité son adversaire bloquiste Sylvie Bérubé pour sa victoire, non sans la prévenir qu’il allait l’avoir à l’œil durant son deuxième mandat comme députée du comté. «C’est une belle victoire pour elle, il faut le reconnaître, mais qu’elle sache que je vais la surveiller de près!, a-t-il lancé.

«Selon moi, le statu quo n’est pas bon pour la région, j’estime que l’Abitibi-Témiscamingue mérite d’avoir une vraie chaise à la table des décideurs à Ottawa, a continué M. Corriveau. Comme Mme Bérubé est une députée d’un parti d’opposition éternel, quel investissement pourra-t-elle amener dans la région? Elle peut faire quoi pour les garderies ou le développement économique? À part utiliser son budget discrétionnaire pour aider l’organisation d’un souper-spaghetti, elle ne peut pas faire grand-chose», a-t-il lâché.

Il compte revenir

Invité à donner des facteurs pouvant expliquer ce résultat, Steve Corriveau n’en était pas trop sûr. «Difficile à dire. C’est peut-être la peur du changement. Il faut avouer aussi que le Bloc Québécois a une bonne organisation dans le comté. On peut croire également que les gens voulaient donner une deuxième chance à Mme Bérubé après un premier mandat de seulement deux ans», a-t-il avancé.

Malgré tout, M. Corriveau dit avoir apprécié sa première expérience en politique. Tellement qu’il souhaite la répéter. «J’ai seulement 54 ans et j’ai l’intention de revenir à la prochaine élection fédérale, probablement dans moins de deux ans, et d’y mettre tout mon cœur. Je dois encore analyser les résultats finaux, mais je pense cogner à la porte. Je sais bien par contre que le gros du travail est à venir», a-t-il raconté.

Agent de voyage de profession, Steve Corriveau souhaite pour le moment organiser un voyage de groupe au mythique mont Kilimandjaro, en Tanzanie. «Je l’ai fait six fois!», a-t-il signalé.

Fier de son chef

Au niveau national, M. Corriveau se dit être fier de la campagne menée par son chef Erin O’Toole en dépit de la défaite. «C’est un homme qui gagne à être connu. La prochaine fois sera la bonne, a-t-il soutenu.

«Chose certaine, cette élection a été une perte de temps et d’argent, puisqu’on se retrouve au même point qu’avant. Les 600 millions $ qu’elle a coûtés auraient pu servir à autre chose de beaucoup plus utile. Et c’est un échec lamentable et une victoire à saveur de défaite pour M. Trudeau, qui n’a pas réussi à obtenir une majorité (à la Chambre des communes)», a commenté Steve Corriveau.

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