18 octobre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Patrick Rodrigue

À la mine LaRonde et au gisement LZ5, Agnico Eagle mise de plus en plus sur l’automatisation et les équipements opérés à distance à partir de la surface.

Actuellement, près de 30 % des opérations se font avec des équipements automatisés avec des opérateurs à la surface à la mine LaRonde, alors que du côté de LZ5, près de 20 % des opérations s’effectuent de la même façon. 

«On voit les bénéfices de ces changements. On voit un avenir à l’automatisation pour améliorer les conditions de nos travailleurs et maintenir notre productivité», a expliqué Daniel Paré, vice-président Exploitation – Est du Canada chez Agnico Eagle. 

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui secoue l’Abitibi-Témiscamingue, cette automatisation permet de maintenir la productivité. «À long terme, ça peut possiblement sécuriser notre production face à la rareté de la main-d’œuvre, mais il n’y a pas moins de monde qui travaille pour nous. Ce sont plutôt les types d’emploi qui changent, alors qu’on passe d’emplois de type manuel-mécanisé à automatisé-électronique», a expliqué M. Paré. 

Un programme d’exploration important 

L’entreprise minière mise aussi sur un programme d’exploration agressif afin d’allonger la durée de vie de son complexe minier. «On développe trois galeries d’exploration en profondeur pour augmenter nos baies de forage dans la partie profonde de la mine. On va commencer le forage dans la première baie durant le troisième trimestre. Il y a encore beaucoup d’espoir de garder en vie LaRonde longtemps. On voit du potentiel pour continuer à miner au-delà de 2030», a fait valoir Daniel Paré. 

Le dénoyage de la Zone LR11-3 (l’ancienne mine Bousquet 2) se poursuit et le développement de l’accès par le niveau 146 vers cette zone a avancé de 337 mètres et devrait rejoindre la rampe principale lors du 3e trimestre de 2021. La production doit s’amorcer au début de 2023.