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18 octobre 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Le Shaputuan fait un arrêt dans deux écoles primaires de Val-d’Or

Shaputuan - Val-d'Or

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le Shaputuan permettra à des jeunes de niveau primaire de développer leurs connaissances de la nation innue.

CULTURE - Les élèves des écoles alternatives Papillon-d’Or et Notre-Dame-de-Fatima de Val-d'Or auront l’occasion d’en apprendre davantage sur la culture autochtone, alors qu’une grande tente amérindienne (Shaputuan) occupera un espace de la cour de récréation pour toute la présente semaine.

Dans le contexte de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, les étudiants de niveau primaire pourront échanger avec différents intervenants sur la culture, la gastronomie et le mode de vie autochtone, particulièrement en ce qui a trait de la nation innue. 

Organisé par l’organisme Tshakapesh, qui effectue des tournées à travers le Québec depuis plus de 20 ans, cet arrêt dans la Vallée-de-l’Or comprend des démonstrations de chants, de danses et de jeux de tambour. De plus, un spectacle retransmis en direct sur Facebook se tiendra le 21 octobre, en après-midi. Les artistes Gloria Pénosway et Sakia Wabie-Alarie seront en prestation. 

«C’est important que les gens nous connaissent. On vit avec les Allochtones. Il faut qu’on soit connus d’une façon harmonieuse. Je me dis qu’on a à vivre ensemble. Les Autochtones connaissent les Québécois, mais les Québécois ne nous connaissent pas. Je trouve cette tournée très valorisante, et ça me tient en vie», mentionne l’une des responsables du projet pour l’Institut  Tshakapesh, Evelyne St-Onge. 

«J’ai eu la chance, en 2018, de participer et de découvrir le Shaputuan lors de mon parcours professionnel, dans la région de Saguenay. Je suis convaincu que ce sera une belle expérience. Ce sera enrichissant et marquant pour tous les élèves», ajoute le directeur général du Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois, Jean-François Pressé.  

Une connaissane de base 

Pour Mme St-Onge, les connaissances de la culture anishnabe, nation la plus présente sur le territoire de Val-d’Or, sont bien assimilées et connues par la population allochtone locale. Pour elle, ces derniers ont également l’opportunité de côtoyer des gens issus des Premières Nations, ce qui réduit un peu le choc des cultures, comparativement à d’autres endroits au Québec. 

«Ici, ce sont déjà des gens qui connaissent la forêt, les animaux et un peu la vie traditionnelle de la nation. Je crois que les gens réagissent plus en ville. Il y a beaucoup de questionnements. Ils n’ont jamais vu de loups, de renards ou d’autres animaux en personne. Des fois, ils ne savaient pas qu’il y a des Autochtones au Québec. La plupart du temps, on commence à être connus, mais on veut l’être d’une manière différente», illustre Mme St-Onge. 

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