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20 octobre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Sages-femmes: enfin une chargée de projet dans la région

Le CISSS-AT peut finalement lancer son projet en Abitibi-Témiscamingue

Sages-femmes

©Les services de sages-femmes seront offerts dans la région. - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le Comité citoyen Objectif sages-femmes Abitibi-Témiscamingue (OSFAT) s’est dit satisfait de voir que le CISSS-AT a finalement pu embaucher une chargée de projet, première étape officielle avant l’implantation d’un service de sages-femmes dans la région.

Le comité citoyen Objectif sages-femmes Abitibi-Témiscamingue (OSFAT) peut crier victoire, alors qu’une chargée de projet a finalement pu être embauchée au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT). 

Cette chargée de projet recrutée par le CISSS-AT est en plein processus de sondage auprès de la population féminine de la région. Il s’agit de savoir quels sont les besoins pour celles qui comptent bientôt fonder une famille. 

«Malgré la Covid, on sent vraiment un intérêt auprès de la population, mais aussi auprès du CISSS-AT, qui sait qu’il y a des étudiantes sages-femmes qui viennent de l’Abitibi et qui sont au baccalauréat en ce moment. Et quand elles vont graduer, on aimerait qu’elles puissent revenir en région. Alors, les services doivent s’installer pour pouvoir les accueillir», estime Sophie Richard-Ferderber, membre du comité citoyen OSFAT.  

«Ce ne sont pas toutes les femmes qui ont la possibilité logistique ou économique de le faire, donc je sais que rapprocher les services, c’est très important pour un accès équitable»   Sophie Richard-Ferderber 

Un secteur en pénurie 

En fait, depuis 2017, une offre d’emploi était publiée au CISSS-AT en vue d’embaucher une chargée de projet qui favoriserait la pratique des sages-femmes en Abitibi-Témiscamingue. Une année plus tard, Le Citoyen révélait qu’aucune candidature n’avait été déposée, forçant le CISSS-AT à procéder à une deuxième tentative d’embauche. 

Ce n’est donc que depuis cet été que Jessica Boulanger, elle-même sage-femme, a pu être recrutée comme chargée de projet. C’est une victoire pour le comité OSFAT, qui œuvre dans ce sens depuis 2014. «Dans le comité, nous avons toutes fait le choix de s’expatrier pour pouvoir accoucher avec une sage-femme, puisqu’il y a des sages-femmes ailleurs au Québec», a signalé Sophie Richard-Ferderber. 

La citoyenne explique qu’elle a dû se rendre jusqu’à Gatineau pour bénéficier d’un accouchement moins médicalisé, selon ses choix. «La sage-femme, c’est couvert par la RAMQ, ça ne coute rien de plus que d’accoucher à l’hôpital», a rappelé la citoyenne de Val-d’Or. 

Des solutions moins coûteuses  

Mme Richard-Ferderber s’est souvenue avoir quand même dû débourser une certaine somme d’argent pour louer un logement pendant un mois à Gatineau. La jeune mère de famille a dû procéder de cette manière par deux fois, le temps que deux de ses enfants viennent au monde, en plus d’autres frais que son emploi lui a permis d’assurer. 

«Ce ne sont pas toutes les femmes qui ont la possibilité logistique ou économique de le faire, donc je sais que rapprocher les services, c’est très important pour un accès équitable», a-t-elle fait valoir, tout en espérant que le processus lancé par la nouvelle chargée de projet du CISSS-AT viendra combler un réel besoin. 

«Avec la pénurie de main-d’œuvre, ça ne peut pas nuire que d’avoir des sages-femmes qui viennent aussi aider à combler les besoins pour l’accompagnement des femmes enceintes dans la région», a souligné Sophie Richard-Ferderber. 

Le sondage a toujours cours et est disponible en ligne sur le site Internet et la page Facebook du CISSS-AT.  

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