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24 octobre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Le lithium, l’or blanc

Métal stratégique dans la conception des batteries

Projet Authier Lithium spodumène

©Sayona Québec

Le lithium est en voie de devenir un minerai hautement stratégique en raison de son importance dans l’électrification des transports.

L’avènement de l’électrification des transports crée une demande de plus en plus élevée pour le lithium. Ce métal, présent en Abitibi-Témiscamingue, attire de plus en plus la convoitise.

«On sent vraiment l’importance du lithium. Depuis 2016, la courbe des demandes pour des batteries est toujours en augmentation. Actuellement, le lithium est l’or blanc. En plus, deux annonces sur trois à la télévision concernent maintenant des véhicules électriques», a fait valoir Guy Laliberté, chef de la direction chez Sayona Québec. 

«Il y a une conscientisation importante pour l’électrification des transports. Sur ce plan, je pense même que la population est en avance sur les gouvernements, notamment par cette volonté de lutter contre les changements climatiques», a-t-il ajouté. 

Économie circulaire 

Le chef de la direction de la société minière croit que Sayona Québec peut jouer un rôle dans cette transition. «On est heureux, comme entreprise, de pouvoir aider à la structuration de l’électrification des transports. La prochaine Tesla, elle pourrait avoir une batterie faite avec du lithium de l’Abitibi-Témiscamingue», a-t-il expliqué. 

De plus, ce changement vers l’électrification des transports profitera ici. «Le Québec a signé une entente avec New York pour vendre l’énergie verte aux Américains. Imaginez si nous produisons des batteries québécoises. Les Américains vont acheter nos batteries et les recharger avec notre électricité», a-t-il illustré. 

Des études 

Sayona Québec étudie la possibilité de repartir l’usine de carbonate de lithium situé sur le site de Lithium Amérique du Nord. «On analyse les possibilités de la repartir. Il faut savoir que la technologie évolue rapidement dans le secteur, donc on analyse ce qui pourrait être le plus intéressant», a indiqué M.Laliberté. 

«À l’heure actuelle, il n’y a pas d’usine de transformation secondaire au Canada. On est encore une industrie très jeune, mais on veut progresser pour avoir une production verte, en accord avec nos communautés», a-t-il ajouté. 

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