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Élections municipales 2021

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26 octobre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Sébastien D’Astous et André Brunet confrontent leurs idées

Débat des candidats à la mairie d’Amos

AE-DébatAmos

©Capture d'écran-Aline Essombe - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Sébastien D’Astous et André Brunet ont débattu lundi soir au Théâtre des Eskers d’Amos dans le cadre des élections municipales du 7 novembre. (Capture d'écran)

Les deux candidats à la mairie d’Amos se sont affrontés hier soir (lundi) au Théâtre des Eskers en vue des élections municipales du 7 novembre. Plusieurs enjeux ont été soulevés, entre la rétention des travailleurs, la pénurie de main-d’œuvre et le développement économique de la région.

Le débat a débuté sur la pénurie de main-d’œuvre qui frappe la région. Pour André Brunet, qui tente de reprendre la mairie après l’avoir occupée de 1990 à 1998, la réponse à cet enjeu passe par une bonne intégration des nouveaux arrivants. «Il faut qu’on travaille à tous les niveaux, au niveau du logement, créer un milieu de travail intéressant et travailler avec d’autres de la région pour essayer d’attirer les gens en Abitibi-Témiscamingue», a-t-il déclaré.

Le maire sortant Sébastien D’Astous estime pour sa part que les solutions dépendent des infrastructures présentes et d’un travail d’équipe avec les différents organismes communautaires, économiques et gouvernementaux. «Ça prend une ville qui est saine et sécuritaire. Et en même temps, il faut aussi pouvoir avoir la capacité d’accueil, c’est-à-dire la capacité d’avoir des logements, de nouvelles rues, des terrains disponibles, des garderies», a mentionné M. D’Astous, qui dit travailler avec la Corporation de développement communautaire d’Amos (CDC), le CISSS-AT et le ministère de l’Immigration pour un plan d’action allant dans ce sens et financé par la MRC d’Abitibi, la Ville d’Amos et le ministère de l’Immigration.

«On ne peut pas attirer du monde sans logements et un taux d’inoccupation d’environ 1%» André Brunet  

Gestion des finances publiques

Le premier point de friction entre Sébastien D’Astous et André Brunet, a été la gestion des finances publiques. Durant le débat, les candidats sont restés sur leurs positions. Pour le maire sortant, l’inflation et les besoins en infrastructures obligent à certaines dépensent, ce qu’il dit avoir eu le courage de faire durant son mandat. «La dette a augmenté, oui, mais nous avons fait de grands projets, des réfections majeures de canalisation. On ne s’attend pas à toucher à ça pour les 50 prochaines années», a-t-il affirmé.

André Brunet a, pour sa part, invité à plus de retenue dans les dépenses. «La dette de la Ville est environ de 45 millions $. Ça peut couter très cher avec des taux de 4 à 5% d’intérêt. Moi, mon intention est de gérer ça serré et de ne pas trop augmenter les taxes, si c’est possible», a-t-il déclaré.

«Il faut s’assurer qu’il y ait des terrains de construction disponibles pour les entrepreneurs. On doit aussi garder le côté grands espaces de l’Abitibi-Témiscamingue et l’ADN de la région» Sébastien D’Astous

Communautaires, entreprises et environnement

Concernant les logements à Amos, le candidat Brunet a voulu rester réaliste par rapport aux attentes. «On ne peut pas attirer du monde sans logements et un taux d’inoccupation d’environ 1%», a-t-il fait remarquer.

De son côté, sur un autre sujet, Sébastien D’Astous dit travailler avec des tables de concertations pour faire face à la lutte contre la pauvreté. «Il faut s’assurer qu’il y ait des terrains de construction disponibles pour les entrepreneurs. On doit aussi garder le côté grands espaces de l’Abitibi-Témiscamingue et l’ADN de la région», a-t-il fait valoir.

Par contre, André Brunet considère qu’attirer de nouvelles entreprises dans la région n’est pas une priorité. De son côté, Sébastien D’Astous souhaite développer les infrastructures et un environnement propice aux affaires.

Parmi les autres sujets abordés, il a notamment été question durant le débat de la rétention des nouveaux arrivants, de la gestion de l’eau potable ou encore de la gestion des parcs publics. Les citoyens ont désormais un peu moins de deux semaines pour faire leur choix entre les deux candidats à la mairie d’Amos.

L’eau, enjeu de friction

Lors du débat, les candidats à la mairie ont également évoqué l’enjeu de l’eau potable dans la municipalité d’Amos. Depuis une année et demie, la Ville a décidé de mettre du chlore dans l’eau, à cause d’une réserve jugée problématique.

Sébastien D’Astous souhaite une réparation durable du réservoir, de manière à ce que cette situation ne se reproduise plus. «Je ne veux pas chlorer», a-t-il assuré.

Pour sa part, André Brunet considère qu’il est inacceptable qu’Amos perde son statut de municipalité ayant l’eau la plus pure du monde. «Quand l’eau est chlorée depuis un an et demi et qu’on passe de la meilleure eau au monde à l’eau de merde de Montréal, je le prends personnel», a lancé M. Brunet, qui souhaite revenir à la meilleure eau du monde dès son entrée en poste, s’il est élu.  

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