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29 octobre 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Une première manche aux mains des Foreurs sur Rimouski

Foreurs Val-d'Or - Océanic Rimouski

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Jasmin Simon cherche encore comment le tir du revers d’Alexander Mirzabalaev a pénétré dans le filet.

HOCKEY JUNIOR - Trois buts dans les 13 premières minutes de jeu auront permis aux Foreurs de distancer l’Océanic de Rimouski et de ne plus jamais regarder derrière. Revenant à la maison après un long voyage dans les Maritimes, les Valdoriens ont remporté le premier de deux duels en moins de 24 heures entre les deux équipes, au compte de 4 à 1.

Classé neuvième tête de série dans la Ligue canadienne de hockey, les Rimouskois se présentaient au Centre Agnico Eagle après s’être inclinés 3 à 2 en tirs de barrage à Rouyn-Noranda.

Cette fois-ci, les Foreurs ont décidé d’ouvrir rapidement la machine face au gardien Jasmin Simon.

Après que le Russe Alexander Mirzabalaev (5) ait ouvert la marque au milieu du premier engagement, le duo Alexandre Doucet/Justin Robidas a mystifié le portier adverse avec un jeu de passe éclair complété par le #47 (5). À peine remis de ce second filet accordé, Simon a vu sa soirée de travail se terminer lorsqu’un tir lourdement voilé de Zakary Michaud (2) l’a surpris dans la partie supérieure, ce qui faisait 3-0 pour Val-d’Or.

«On arrive d’une longue route dans les Maritimes. Ça paraît niaiseux, mais nous avons fait beaucoup d’heures d’autobus, donc je me demandais à quel point le réservoir à essence était plein. Mercredi, quand on a embarqué sur la patinoire, je sentais que l’énergie n’était pas au maximum, et je leur ai fait savoir. Ce matin, c’était mieux. Notre partie n’a pas été parfaite, mais j’ai senti que les gars voulaient compétitionner», a analysé Maxime Desruisseaux.

Dans une rencontre où les tirs sont demeurés bas au compteur (23-22 en faveur de Val-d’Or), une bonne partie de la rencontre s’est jouée en zone neutre ou le long des rampes. Réputé pour son jeu sans la rondelle et son acharnement, Rimouski a haussé la conviction de son jeu en deuxième période, ce qui a permis à Alex Drover (4) de frapper une rondelle bondissante derrière William Blackburn.

Malheureusement, ç’a été le seul moment de réjouissance pour les représentants du Bas-Saint-Laurent, qui ont vu les Foreurs reprendre une avance de trois buts en troisième période, grâce à une déviation d’Alexandre Doucet pour son deuxième de la soirée.

«Année après année, Rimouski est une équipe structurée et on s’y attendait. Quand on a des opportunités de frapper le filet et de prendre de bons lancers, il faut le faire. Défensivement, nous avons réussi de bonnes choses. Quand William Blackburn a eu à faire des arrêts, il l’a fait», affirme l'entraîneur-chef.

Alexander Mirzabalaev - Foreurs Val-d'Or

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Alexander Mirzabalaev tente de battre de vitesse un joueur de l'Océanic.

La troisième vitesse russe

Employé sur la deuxième unité en compagnie de Jérémy Ste-Marie et de William Provost, Alexander Mirzabalaev retrouve ses vieilles pantoufles laissées avant la pandémie de Covid-19.

Privé d'une opportunité de traverser l’océan Atlantique l’hiver dernier, l’attaquant de 19 ans a bénéficié d’une année hockey importante dans son pays natal, avec la formation de Podolsk, dans la ligue junior russe. De retour dans la Vallée-de-l’Or, le jeu de Mirzabalaev a pris du gallon depuis son arrivée en 2019-2020. En plus d’être plus menaçant en offensive, celui-ci a amélioré son jeu sur 200 pieds, une facette plus difficile par le passé.

Toujours à la recherche d’une première mention d’aide en 2021-2022, le hockeyeur européen trouve toutefois le moyen de trouver le fond du filet. Une belle pièce individuelle en entrée de zone et un tir du revers parfait dans la partie supérieure a d’ailleurs ouvert le pointage face à l’Océanic.

«Depuis que Mirza utilise le maximum de sa vitesse, c’est de tout de beauté le voir aller. Il faut qu’il continue, car c’est un des joueurs les plus rapides dans cette ligue», juge Desruisseaux.

«Il a un bon gabarit et il faut qu’il l’utilise également. C’est quelqu’un qui est bâti pour le style de jeu nord-américain. Je pense qu’il est en train de comprendre ce que ça prend pour jouer dans la LHJMQ», ajoute-t-il.

Les deux formations se retrouveront, samedi après-midi, pour la deuxième partie du programme double, au Centre Agnico-Eagle.

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