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Au tour des garderies non subventionnées de faire la grève
Elles demandent l’intégration au réseau des CPE
©Photo Le Citoyen-Thierry de Noncourt
La Garderie aux mille et un pas veut obtenir la même chose que les garderies du réseau des CPE de manière à maintenir ses services aux enfants et aux parents, à Rouyn-Noranda.
Une quinzaine de parents et d’éducatrices de la Garderie aux milles et un pas, de Rouyn-Noranda, ont manifesté devant les locaux de la députée Émilise Lessard-Therrien pour demander son implication dans le dossier des garderies non subventionnées.
Les garderies non subventionnées demandent la conversion et l’intégration au réseau des CPE.
Selon Anne-Marie Trépanier, maman bénévole, à la Garderie aux mille et un pas, le gouvernement doit venir en aide aux garderies privées. «Toutes les garderies sont assujetties aux mêmes règles que les CPE, les mêmes inspections, les mêmes règlements. Nous sommes considérés comme un CPE, mais non subventionnés. On se questionne à savoir pourquoi, c’est si compliqué, alors que tout est règlementaire, de devenir un CPE, a-t-elle questionné.
Les récentes augmentations de salaire accordées aux éducatrices du réseau des CPE a forcé les garderies privées à suivre pour conserver leurs employées, fragilisant ainsi leur situation financière. Les parents de la Garderie aux mille et un pas, qui s’occupe d’une quarantaine d’enfants, devront débourser jusqu’à 55 $ par jour pour faire garder leur enfant contre 8,50$ dans le réseau public. Le crédit d’impôt, accordé selon le revenu familial, ne suffit pas à combler la différence.
La coopérative le Vol du colibri, une garderie non subventionnée, a préféré ne pas joindre le mouvement de grève pour le moment.
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