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11 novembre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Hausses salariales de 24,8% pour les syndiqués chez Ben Deshaies

Vote majoritaire en faveur de l’entente avec la direction

Ben Deshaies

©gracieuseté - Ben Deshaies

Le syndicat se dit satisfait de l’entente de principe qui a été conclue avec la direction du grossiste en alimentation Ben Deshaies.

Les employés syndiqués CSN chez Ben Deshaies à Amos ont voté majoritairement en faveur de l’entente de principe intervenue avec leur employeur, a annoncé la direction régionale du syndicat, le 10 novembre. 

Les travailleurs de la compagnie Ben Deshaies, en très grande majorité, bénéficieront de hausses de salaire de 24,8% au cours de ce nouveau contrat de travail se terminant en mars 2026. Et dès l’an prochain, les commis d’entrepôt débuteront avec un salaire de 20,07 $ de l’heure, ce qui, pour la CSN, est assez considérable et une avancée majeure. 

Le syndicat souligne aussi des gains significatifs concernant le régime de retraite, une bonification du montant accordé sur les bottes de sécurité et le stationnement qui sera maintenant gratuit. De plus, l’horaire de quatre jours par semaine sera possible sur une base volontaire. 

«Les objectifs que s’étaient donnés les travailleuses et les travailleurs de la section Ben Deshaies sont atteints, ceux-ci visant notamment l’enrichissement. Nous croyons aussi que les difficultés de recrutement et de rétention de personnel seront grandement amenuisées par ces gains significatifs inclus à cette nouvelle convention collective du SEBD-CSN, section Ben Deshaies», a commenté Daniel St-Hilaire, président du syndicat, dans un communiqué de la CSN régionale. 

«Étant un des plus importants employeurs du secteur d’Amos, lorsque Ben Deshaies améliore significativement la rémunération de ses employés, c’est l’ensemble de la communauté qui en bénéficie»   Félix-Antoine Lafleur 

Salaire minimum et rétention de la main-d’œuvre  

La compagnie Ben Deshaies est un grossiste spécialisé dans les produits alimentaires et le commerce de vente au détail. Le syndicat est convaincu qu’une entente comme celle qui vient d’être conclue permettra non seulement de retenir de la main-d’œuvre dans la région, mais aussi d’être un tremplin vers le salaire minimum au-delà de 18 $ de l’heure.  

«Étant l’un des plus importants employeurs du secteur d’Amos, lorsqu’il (Ben Deshaies) améliore significativement la rémunération de ses employés, c’est l’ensemble de la communauté qui en bénéficie», estime Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), en ajoutant que les employeurs doivent comprendre que dans le contexte actuel, investir dans des hausses salariales est «hautement souhaitable s’ils veulent attirer et retenir de la main-d’œuvre». 

Selon M. Lafleur, l’entreprise Ben Deshaies a souhaité, en ratifiant cette entente, garder ses quelque 125 travailleurs à son emploi. «Il y en a qui se disent que s’ils ne travaillent pas dans les mines, ils sont aussi bien de s’expatrier pour avoir de meilleurs salaires, a-t-il mentionné. Quelqu’un sur la PCU (Prestation canadienne d’urgence) se trouvait mieux chez lui que de venir travailler chez Deshaies dans les congélateurs. Avec la nouvelle convention, on va retenir ce monde-là au travail», a affirmé M. Lafleur. 

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