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18 novembre 2021

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Réduction de 2% de la possibilité forestière en Abitibi-Témiscamingue

Hausse de 3% pour l’ensemble du Québec

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©Ville de Rouyn-Noranda

Les dommages causés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette ont un impact sur le calcul de la possibilité forestière.

Le Forestier en chef, Louis Pelletier, a annoncé une hausse globale de 3% de la possibilité forestière au plan quinquennal 2023-2028, le 17 novembre. Toutefois, en Abitibi-Témiscamingue, la possibilité forestière sera réduite de 2%.

La possibilité forestière est la récolte maximale annuelle de bois qui peut être prélevée en forêt publique en s’assurant de sa capacité de renouvellement dans une perspective d’aménagement durable.  

Calcul 

La superficie de forêt destinée à l’aménagement forestier occupe 24,5 M d’hectares au Québec. Un autre 18 M d’hectares de forêts attribuables est constitué de territoires exclus de l’aménagement, non forestiers ou peu productifs. À titre d’exemple, les aires protégées, qui représentent 4,7 M d’hectares sont exclues, comme les 11 000 hectares des érablières acéricoles. D’autres facteurs comme des ententes avec les Premières nations, les lisières boisées riveraines ou les plans de protection du caribou viennent aussi influencer le calcul.  

Pour réduire la pression de récolte, le Forestier en chef recommande la subdivision territoriale pour que les volumes alloués soient récoltés dans les secteurs identifiés, même s’ils sont plus éloignés des usines. Le but étant d’éviter la surexploitation de certains secteurs plus accessibles.  

Abitibi-Témiscamingue 

En Abitibi-Témiscamingue, la possibilité forestière a connu une baisse de 88 100 m3/an ou 2%. On l’explique par la subdivision territoriale, le retrait de volumes de bois des lisières riveraines, une importante mortalité associée à la tordeuse des bourgeons de l’épinette et à l’ajustement aux pentes abruptes révélées par la nouvelle technologie. 

Comme il n’y a toujours pas de nouveau plan pour la protection du caribou forestier à Val-d’Or, le calcul de la possibilité forestière pourrait être revu en fonction des décisions gouvernementales. À ce jour, pour les 7 régions concernées par des plans de rétablissement du caribou, plus de 1 000 000 m3/an seraient retirés des possibilités forestières. «Le plan qui est en vigueur (2018-2023) est pris en compte dans nos calculs», a assuré M. Pelletier.  Les travaux sylvicoles prévus en région sont estimés à 22 745 400 $ annuellement, un budget identique à la période 2018-2023.  

La situation varie d’une région à l’autre, en Outaouais, la possibilité forestière a été majorée de 39% et de 20% dans celle de la Capitale nationale, mais elle a diminué de 7% dans Lanaudière. 

Changements climatiques  

Pour le Forestier en chef, les changements climatiques seront un enjeu important à surveiller au cours des prochaines années. Il remarque que le Québec a été relativement épargné comparativement à d’autres régions au pays, pour le moment. 

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