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09 décembre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Nancy Audet propose un service de tutorat pour les jeunes de la région

Elle lance son autobiographie et de nouveaux projets

AE-AutobiographieAudet

©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Nancy Audet était de passage à Amos le 2 décembre pour présenter son livre et proposer des solutions, comme des services de tutorat en Abitibi-Témiscamingue afin d’aider les jeunes de la DPJ à faire leur place dans la société. Sur la photo, Mme Audet pose entre Sébastien D'Astous et Guy Nolet, respectivement maire et directeur général de la Ville d'Amos.

Pour Nancy Audet, auteure et journaliste originaire d’Amos, le lancement de son autobiographie était surtout une occasion de parler d’un projet de tutorat pour les jeunes de la région qui pourrait les sortir de la précarité une fois adultes.

Mme Audet était de passage à Amos le 2 décembre, au Théâtre des Eskers, à l’occasion du lancement de son autobiographie, «Plus jamais la honte : Parcours d’une petite poquée». 

«C’était très différent, parce que c’était vraiment la première fois que je venais parler de mon parcours de cette façon-là. Je ne l’avais jamais fait auparavant», a-t-elle signalé.  

Mais ce lancement était surtout l’occasion de présenter des solutions à long terme pour les jeunes de la région, qu’elle souhaite voir se concrétiser dès l’an prochain. 

Des projets concrets 

«On veut mettre en place un service de tutorat, on travaille dessus pour 2022, a annoncé Nancy Audet. «Seulement 17% des enfants de la DPJ sortent avec un diplôme d’études secondaires par rapport à 77% dans la population générale. On met donc des individus dans la rue, qui sont vulnérables et sous-éduqués. En 2021, c’est inacceptable. J’espère que nous, on pourra proposer ici, en Abitibi-Témiscamingue, un service de tutorat pour venir en aide aux enfants de la DPJ et aux enfants défavorisés qui ont des troubles d’apprentissage», a-t-elle mentionné. 

Nancy Audet considère qu’un diplôme est un moyen pour les jeunes de garder du pouvoir sur leur vie, afin qu’ils aient «une chance de bien s’intégrer à leur communauté, de bien gagner leur vie et de contribuer à la société». 

«J’espère que nous pourrons proposer ici, en Abitibi-Témiscamingue, un service de tutorat pour venir en aide aux enfants de la DPJ et aux enfants défavorisés qui ont des troubles d’apprentissage»   - Nancy Audet

Mobiliser les pouvoirs publics 

Finalement, le lancement de son autobiographie n’aura été qu’une occasion de lancer le sujet de la maltraitance chez les jeunes, estime Nancy Audet. Elle s’active également afin de lever des fonds pour aider à concrétiser tous ces projets. 

«Je comprends en quoi c’est un outil important pour sensibiliser. Je l’ai fait du mieux que je pouvais, a-t-elle souligné au sujet de son livre. Mais maintenant, j’ai un gros projet qui, à mes yeux, sera encore plus porteur, qui va permettre de sensibiliser les personnes différemment et qui n’a rien à voir avec mon histoire personnelle. J’ai bien hâte de présenter ça en 2022», a ajouté Mme Audet. 

Il s’agira pour elle d’aller chercher du financement pour concrétiser ses différents projets. «Je pense que dans les prochains mois, nous serons capables d’aller chercher davantage d’argent. Ça va faire en sorte qu’on pourra aider plus d’enfants et qu’on pourra mettre en place ce programme de tutorat, parce qu’il y a un taux de décrochage très élevé en Abitibi», a-t-elle insisté. 

Nancy Audet a invité les citoyens à faire leur part en offrant des dons aux organismes locaux qui interviennent auprès des jeunes, comme le Fonds Ange-Gardien Harricana.  

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