Économique
Retour14 décembre 2021
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Eldorado Gold complète la construction de la rampe souterraine Sigma-Lamaque
Le projet de 31 M$ devrait permettre de réduire les émissions de GES

©Photo: Eldorado Gold Québec/Archives
La rampe Sigma-Lamaque a demandé 3200 mètres de forage et s’enfonce jusqu’à 405 mètres sous terre.
La rampe souterraine de transport de minerai reliant le dépôt Triangle à l’usine Sigma de la mine Lamaque, à Val-d’Or, a été complétée dans les 18 mois prévus, tout en respectant le budget de 31 M$, a annoncé Eldorado Gold, le 14 décembre.
La réalisation de la rampe, qui a nécessité plus de 3200 mètres de forage et qui s’enfonce jusqu’à 405 mètres, comporte de nombreux avantages à courts et à long terme pour la minière. Elle permettra de supprimer les allers-retours de 26 km entre la mine et l’usine, réduisant du coup les émissions de GES et les coûts. La rampe permettra aussi de faciliter l’exploration dans différents gisements du secteur. Elle facilitera l’aérage de la mine, réduisant ainsi les besoins énergétiques en plus de fournir une voie d’évacuation, améliorant donc la sécurité.
« Désormais, l’utilisation de la rampe de transport de minerai contribuera à favoriser un milieu de travail sécuritaire et à protéger l’environnement. L’abolition des traversées de la 117 par nos camions de 40 tonnes et l’amélioration de notre efficacité énergétique y joueront pour beaucoup », a insisté Sylvain Lehoux, vice-président directeur général d’Eldorado Gold Québec.
Communauté
La minière soutient avoir réalisé ce projet dans le plus grand respect de la communauté, le complexe minier Lamaque étant situé en zone urbaine. « Nous avons tenu une vingtaine de rencontres avec divers intervenants, tels que les entreprises voisines, les membres du comité de suivi, les membres du Conseil de la Nation anishnabe de Lac Simon, les ministères concernés et les partenaires socio-économiques de Val-d’Or. Ces rencontres nous ont permis de déployer des mesures d’atténuation adéquates et de bâtir un projet qui répondait tant aux besoins opérationnels qu’aux attentes de la communauté », a ajouté Valérie Gourde, surintendante, communications stratégiques et relations avec le milieu.
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