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04 janvier 2022

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Une publication virale qui dénonce les motoneigistes délinquants

Un agriculteur en colère

dégâts motoneige champs traces passages

©Facebook

Les traces de motoneiges peuvent entrainer du gel en profondeur et endommager grandement les exploitations agricoles en Abitibi-Témiscamingue.

Bruno Lemieux, un agriculteur de Palmarolle a publié, sur les réseaux sociaux, une photo, où l’on voit de nombreuses traces de motoneige, pour dénoncer les dégâts causés par ce type de comportement. En date du 4 décembre, la publication avait été partagée plus de 2100 fois. 

«Je m’adresse à toi mon grand champion qui se pense le bienvenu sur nos terres. Je ne sais pas ce qui te laisse croire que je t’ai invité à venir essayer ta machine pour défoncer la nouvelle année sur ma propriété?», questionne-t-il avant d’ajouter qu’il n’était pas bienvenu.  

Pas plus tard que le 8 décembre dernier, les agriculteurs membres de l’UPA Tourisme Abitibi-Témiscamingue et l’Association des clubs motoneigistes de l’Abitibi-Témiscamingue lançaient une campagne de sensibilisation pour inviter les motoneigistes à respecter les terres agricoles. Le passage des motoneiges réduit la couche de neige protectrice, causant du gel en profondeur et entrainant la mort des plantes nourricières. Les motoneiges peuvent également abimer la tête des arbres en croissance. Un seul passage peut avoir des impacts négatifs sur de nombreuses années.   

«Je ne sais pas si tu t’en doutes, mais sous la neige se cache ma prairie de foin pour les prochaines années. Et avec toutes les traces que tu as faites hier et le -35 degrés de cette nuit, je vais sans doute avoir un souvenir de toi pour les étés prochains quand je vais travailler dans mon champ», a déploré l’agriculteur.   

Perte de privilèges  

Les agriculteurs accordent l’accès à leur terre pour faciliter la circulation des motoneiges, pas pour voir le fruit de leur travail être ruiné. «C’est un privilège qu’ils accordent pour que le tourisme et la pratique de la motoneige puissent se développer. Ils sont contents de le faire. Tout ce qu’ils demandent en échange, c’est le respect de leurs terres privées », avait insisté Pascal Rheault, président de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue, lors du lancement de la campagne.   

«La rivière est juste derrière! Promènes-y toi autant que tu désires. Tu as le droit! Si tu veux passer dans le sentier balisé sur ma terre, c’est ok. Mais ne quadrille pas tout le champ. Et surtout, n’essaie donc pas d’arracher la verdure avec ta grosse machine», a conclu M. Lemieux. 

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