20 janvier 2022

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

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©Photo: Gracieuseté

Sur la photo, Sharlyann St-Hilaire, commis à la boutique, Édith Bourbeau, présidente du conseil d’administration, Mayra Milla, animatrice, Karine Alain, directrice générale, Martine Dussault, coordonnatrice de la boutique, Annette Cyr, animatrice à la halte-répit, et Mélanie Beauregard, animatrice des ateliers culinaires.

En place depuis une vingtaine d’années, l’organisme à but non lucratif espère récolter 10 000 $ dans la communauté à l’occasion de la toute première campagne de financement de son histoire. La direction de la Maison de la famille de Senneterre dit réaliser qu’avec la pandémie, elle doit trouver une stabilité financière pour continuer ses activités, bonifier son offre de services et du même coup assurer sa place comme pilier communautaire.

La survie même de l’organisme serait-elle compromise?  «Nous ne sommes pas rendus à ce point-là, répond la directrice générale Karine Alain. Nous avons encore droit à la subvention de base du ministère de la Famille, mais on ne peut plus faire de demandes (d’aide financière) auprès de certains bâilleurs de fonds (gouvernementaux ou autres), à moins d’arriver avec de nouveaux projets et de changer des choses à chaque fois. Nous sommes ouverts à innover, mais là, il faudrait constamment réinventer la roue alors qu’il n’y a pas toujours de raisons de changer des activités et des services qui fonctionnent très bien. On est donc à la recherche de nouveaux bâilleurs de fonds», explique-t-elle.

Des services sacrifiés?

Opérant avec six ou sept employées et plusieurs bénévoles, la Maison de la famille de Senneterre est privée depuis deux ans de certains revenus et d’activités de financement en raison de la pandémie, entre autres son souper-spaghetti. L’organisme a reçu des sommes du gouvernement en compensation, mais ce ne sera pas nécessairement suffisant pour maintenir la même offre de services.

«Il faut travailler différemment dans le contexte actuel (de pandémie) et on est capables de se rendre au 31 mars 2022 (la fin de l’année financière de l’organisme), mais après, nous aurons des choix à faire, indique Karine Alain en reconnaissant que certains services risquent d’être sacrifiés si l’aide n’est pas au rendez-vous.

«Les dons amassés serviront à poursuivre notre mission, à assurer la pérennité de nos services et de nos activités, ainsi qu’à être présent pour nos familles, mentionne-t-elle. Ça fait plus de 20 ans qu’on est là et on souhaite rester au moins un autre 20 ans. Avec l’atteinte de l’objectif (de 10 000 $ en dons), nous pourrions continuer à aider la communauté», fait valoir Mme Alain en signalant que les services de la Maison de la famille s’adressent à toutes les classes sociales.

«N’importe quel parent, peu importe ses revenus, peut avoir besoin de trucs pour son premier bébé», donne-t-elle en exemple.

Sur le web et sur place

Avis aux éventuels donateurs, qu’ils soient des particuliers ou du milieu corporatif, cette campagne de financement se déroule principalement sur le site web, la page Facebook et directement dans les locaux de la Maison de la famille de Senneterre, dont la mission consiste à briser l’isolement, à soutenir les parents dans leur rôle, à stimuler les enfants et à offrir des services d’halte-garderie et de relevailles.