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Interfor compte investir dans ses usines de la région
Nouveau propriétaire des installations d’Eacom à Val-d’Or, Sullivan et Matagami
©Photo: Le Citoyen - Dominic Chamberland
L’affiche d’Interfor avait déjà remplacé celle d’Eacom, mercredi matin, devant les installations de la compagnie à Val-d’Or, sur le boulevard Jean-Jacques Cossette.
Les employés des trois usines Eacom Timber de la région, comme ceux ailleurs au pays, ont officiellement changé de propriétaire et de grand patron mercredi avec l’achat de cette compagnie par Interfor Corporation, l’une des plus grandes entreprises forestières au monde.
Annoncée l’automne dernier, cette transaction a été finalisée dans la matinée du 23 février. Anciennement vice-président aux ressources humaines chez Eacom, Éric Larouche a été nommé vice-président senior chez Interfor et devient du même coup responsable des opérations forestières pour les neuf usines de la compagnie dans l’Est du Canada, dont celles de Val-d’Or, Sullivan et Matagami.
Pour M. Larouche, ce changement de propriétaire vient hausser le plafond d’opportunités pour les trois usines de la région, qui totalisent quelque 300 employés, en incluant le bureau régional. «Interfor constitue une famille de 35 usines au Canada et aux États-Unis. C’est le plus gros producteur de bois d’œuvre en Amérique du Nord et une compagnie qui arrive avec une belle feuille de route, a-t-il commencé par dire.
«Interfor travaille avec les gens en place et investit dans ses usines. C’est un ‘’game changer’’ qui vient renforcer nos communautés, a renchéri Éric Larouche. Les emplois sont plus que maintenus; nous avons encore des postes à combler et on va verser un bonus de bienvenue de 500 $ à chaque employé à temps plein et à temps partiel. Il y a d’ailleurs une autre surprise qui s’en vient vendredi», a-t-il raconté.
Modernisation
Le nouveau patron indique qu’Interfor compte investir quelque 40 millions $ dans ses neuf usines de l’Est du Canada afin de les moderniser, dont 9 millions $ à celle de Matagami pour la doter notamment d’un séchoir en continu.
«C’est un projet majeur qui peut prendre du temps. Nous avons aussi un projet d’automatisation à Sullivan (une usine de deuxième transformation) et on a également des plans pour celle de Val-d’Or, mais je dois faire le tour de nos usines pour bien évaluer les opportunités d’investissements et identifier les projets», a mentionné M. Larouche.
Des Malgaches en renfort
Côté main-d’œuvre, Interfor subit elle aussi les impacts de la pénurie de travailleurs. «Nous avons des besoins à combler pour l’été, il y a des postes disponibles en entretien et dans d’autres secteurs, a signifié Éric Larouche. On a dû faire appel à l’international pour combler certains besoins et nous allons accueillir des Malgaches (citoyens de Madagascar) dans le cadre d’un projet spécial», a-t-il fait savoir.
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