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Émissions d’arsenic mesurées à 87 ng/m3 contre 69 ng/m3 l’an dernier
La Fonderie Horne soutient que son programme de réduction va dans la bonne direction
©Photo Le Citoyen – Thierry de Noncourt
Les vents soufflants plus en direction de la station légale de la 5e rue, dans le Vieux-Noranda, expliqueraient la hausse des émissions d’arsenic enregistrées entre 2020 et 2021.
La Fonderie Horne soutient que l’augmentation de la moyenne annuelle de ses émissions d’arsenic s’explique parce que les vents ont davantage soufflé en direction de la station légale de la 5e rue qu’à la normale, à Rouyn-Noranda.
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La Fonderie a révélé que ses émissions annuelles moyennes affichaient 87 ng/m3 en 2021, alors que l’on atteignait 69 ng/m3 en 2020. Les responsables ont expliqué que, sommes toutes, les émissions avaient été réduites de 30 %, si on comparait avec la moyenne des cinq années précédentes affichant 124 ng/m3. La Fonderie avait jusqu’en 2022 pour atteindre une moyenne annuelle sous les 100 ng/m3. La norme nationale est de 3 ng/m3.
«L’orientation du vent n’est pas une explication valable. La concentration mesurée est celle qui est dans l’air, celle que les gens respirent dans le Quartier Notre-Dame près de la Fonderie. Si les vents avaient été orientés autrement, les particules d’arsenic auraient été poussées dans un autre quartier et non mesurées: Sacré-Cœur ? Boulevard Saguenay ? Noranda-Nord ? Centre-Ville ? C’est pourquoi, il faut mesurer tout autour de la fonderie, et en continu, pour connaître la vraie situation. Ainsi, on pourra vraiment mesurer l’évolution de la situation et les améliorations, le cas échéant», a écrit le Comité Arrêt des Rejets et Émissions Toxiques-Rouyn-Noranda (ARET) dans un communiqué.
20,5 M$ en 2 ans
La Fonderie Horne déploie des efforts pour améliorer son bilan environnemental en mettant en place un ensemble de nouveaux procédés et de technologies, en plus d’autres mesures, comme le rachat de maisons en bordure de ses installations et l’aménagement d’une zone de transition, dont le début des travaux est prévu en 2023. En 2022, deux derniers projets seront initiés et les essais du projet-pilote Velox devraient être complétés. «L’équipe a travaillé avec ardeur à la réalisation des projets et elle est pleinement mobilisée afin de les poursuivre», a déclaré Donald Piché, directeur de l’ingénierie et du
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