Les personnes œuvrant auprès des handicapés sont à l’honneur à Rouyn-Noranda

La 3e édition de la Journée participative pour les personnes œuvrant auprès des handicapés se déroulait ce jeudi, à Rouyn-Noranda, au Centre des congrès

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger

L’offre de loisir pour les handicapés doit être bonifiée en Abitibi-Témiscamingue selon les organismes d’aide aux personnes handicapées

« Notre plus grand défi est de promouvoir le développement d’infrastructures adaptées aux handicapés. Il y aurait beaucoup plus de gens qui pourraient pratiquer un sport ou un loisir si ces infrastructures étaient déjà en place », affirme la directrice générale de l’Association régionale de loisir pour personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue (ARLPHAT), Karine Labrie. « Il y a souvent la question de la contribution monétaire. Il coûte cher à une personne handicapée de faire des activités de loisir à cause du prix du matériel. Par exemple, une chaise roulante adaptée pour les sports peut coûter quelques milliers de dollars. Avoir accès à des fonds pour ça serait également un avantage », ajoute-t-elle. La situation n’est pas unique à l’Abitibi-Témiscamingue puisque même les grands centres ont de la difficulté à bonifier leur offre de service aux dires de la directrice générale. Karine Labrie conclut que la recherche de partenaires afin d’acheter de l’équipement reste un dossier que l’organisme tente de pousser à l’avant-scène.

Des conférences pour stimuler le plaisir

La coach de vie Johanie Bellemare, lors de sa présentation à la Journée participative

Avec comme thème le plaisir dans les activités de loisir, plus d’une cinquantaine de personnes ont assisté aux 4 conférences présentées lors de cette journée. « Nous avions Woody Belfort, une personne en chaise roulante qui est venue nous parler de sa vie très active. Mélanie Cossette, qui est venue nous parler des activités qu’elle fait avec sa fille handicapée. La troisième conférencière était la coach de vie Johanie Bellemare, qui nous parlait du dépassement de soi et, finalement, une démonstration du yoga du rire afin de bien terminer la journée », énumère Valérie Deschênes, directrice générale du RAPHAT. L’objectif de la Journée participative était de répondre aux besoins des travailleurs de la région qui souhaitent être mieux outillés dans leurs interventions avec les personnes handicapées. L’événement sert aussi à valoriser le travail et remercier les personnes qui œuvrent auprès d’une clientèle qui est souvent marginalisée.

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