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07 avril 2022

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Appui de comités citoyens envers la Long Point First Nation

Mener ses propres études apparaît légitime

Steeve Mathias

©Lucie Charest

Steeve Mathias a bien accueilli l’appui envers les demandes de LPFN.

Neuf comités et regroupements joignent leur voix à celle de la communauté. Ils appuient la missive du Conseil de bande de Long Point First Nation (LPFN) acheminée à Québec le 21 mars. Celle-ci aborde principalement l’autorisation de mener ses propres études d’impact et le regroupement des projets de la Sayona Mining en vue d’une seule évaluation.

«Les membres de la Première Nation de Long Point sont les mieux placés pour analyser et prendre position sur les impacts des projets miniers qui les affectent», a affirmé Élise Blais-Dowdy, co-porte-parole du Comité citoyen de protection de l'esker.

Même son de cloche chez Revimat, «N'oublions pas qu'il s'agit de la même compagnie minière qui a tenté par tous les moyens d'éviter le BAPE pour le projet Authier durant trois ans. Son grand projet a considérablement changé depuis son assujettissement de force en 2019 : les études complètes doivent être revues pour tenir compte de ces changements et des impacts des trois gisements», a renchéri Marc Nantel, porte-parole du Revimat.

Appui bien accueilli

Steeve Mathias, chef de LPFN, a bien accueilli cet appui, non seulement en ce qui concerne les requêtes de sa communauté, mais pour la protection de l’ensemble du territoire. «C’est très apprécié, a-t-il indiqué. Mais c’est d’autant plus bienvenu que les projets de la Sayona Mining ne concernent pas uniquement notre communauté, ils risquent d’avoir un impact sur l’ensemble de la grande région.»

Le président d’Action boréale, Henri Jacob, va dans le même sens. «Refuser de soutenir concrètement les demandes de la Première Nation de Long Point qui vise la mise en œuvre de leur droit à l'autodétermination nous maintiendrait dans un régime colonial pilleur de ressources naturelles », a-t-il soutenu.

Les comités et regroupements qui ont donné leur appui sont Action boréale, le Centre Entre-Femmes, le Collectif des Pas du lieu, la Coalition anti-pipeline Rouyn-Noranda, le Comité citoyen de protection de l'esker, le Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), Mères au front - Rouyn-Noranda, Mères au front - Val-d'Or et le Regroupement vigilance mines de l'Abitibi et du Témiscamingue (Revimat).

Ceux-ci invitent d’ailleurs la population à joindre leur voix à la leur en signant une pétition.

Pas de développements

Steeve Mathias a récemment participé à une rencontre avec des représentants du Secrétariat aux Affaires autochtones, du ministère des Ressources naturelles du Québec de même que du ministère de la Justice. Il en a profité pour faire un suivi sur la requête adressée à Québec par son Conseil de bande. «On m’a répondu que c’était toujours à l’étude», a-t-il conclu.

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