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24 avril 2022

Subvention pour le développement de main-d’œuvre chez les Premières Nations

Monik Kistabish

©Photo: Capture d'écran

La cheffe de Pikogan, Monik Kistabish.

(Par Mathieu Proulx) - Les communautés algonquines de Kitcisakik, Lac-Simon, Pikogan, Longue-Pointe et Wolfe Lake reçoivent une subvention totalisant 970 000$ sur deux ans afin de procéder à l’embauche de quatre agentes/agents de liaison au développement de la main-d’oeuvre sur leur territoire.

L’annonce a été faite à la salle Minawasi de Pikogan, le 22 avril, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, accompagné de la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais.

Selon ce qui est expliqué dans un communiqué, les agents auront pour mission de définir les besoins des communautés en matière de développement de la main-d'œuvre et de soutenir les initiatives mises en place afin d’intégrer davantage de personnes issues des Premières Nations au marché du travail. Les agents feront aussi la promotion de la main-d'œuvre des Premières Nations en sensibilisant les employeurs à leur culture et à leurs réalités.

«L’annonce de ce matin (22 avril) s’inscrit dans un contexte démographique et économique. On manque de main-d'œuvre. Les postes à combler seront nombreux dans les prochaines années. Les départs à la retraite ont un rôle important à jouer, mais aussi la croissance économique de la région. En Abitibi-Témiscamingue, 6% des gens sont issus des Premières Nations. Le taux d’emploi des personnes des Premières Nations est de 41% comparativement à 59% pour la population en général», a souligné le ministre Boulet.

S’adapter à la culture autochtone

Pour Jean Boulet, les agents pourront répondre à cette problématique importante et identifier des solutions. «On a besoin de sensibilisation auprès des donneurs d’ouvrage, mais aussi d’accompagner les gens des Premières Nations pour faciliter leur intégration. On va identifier les besoins, soutenir des initiatives, organiser des activités pour faire la promotion et l’employabilité des Premières Nations», a-t-il indiqué.

M. Boulet a encouragé les gens des Premières Nations à faire appel aux outils du gouvernement. «Même s’il s’agit de projet-pilote ou de trucs hors normes, on va vous écouter. On doit comprendre et s’adapter à votre réalité pour réaliser les choses qui s’imposent», a-t-il assuré en s’adressant aux autochtones.

Un travailleur de plus, un plus pour tous

Pour sa part, la cheffe de Pikogan, Monik Kistabish, a rappelé à l'assistance un élément qu’elle considère très important. «Chaque fois que l’un de nos membres occupe un emploi adéquat, chaque personne de plus est un bonus important pour nous, mais aussi pour tout le Québec», a-t-elle affirmé.    

«Notre région gagne à ce que toutes les personnes qui souhaitent intégrer le marché du travail disposent d'un soutien professionnel pour le faire, a signalé Suzanne Blais de son côté. La présence des nouveaux agents de liaison permettra de créer un maillage entre les travailleuses et travailleurs autochtones et les entreprises de l'Abitibi-Témiscamingue.»

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