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La Chambre de commerce dénonce la desserte aérienne déficiente
Changement d’horaire sans préavis d’Air Canada
©Photo Air Canada
David Lecours, président de la CCIRN interpelle le ministre Pierre Dufour pour qu’il intervienne à propos des vols d’Air Canada.
Le nouvel horaire de vols d’Air Canada, qui n’offre dorénavant qu’un seul vol aller-retour par jour avec une arrivée à 12h45 à Rouyn-Noranda et un retour immédiat vers Montréal à 13h30 est inadapté pour les gens d’affaires de l’Abitibi-Témiscamingue, selon la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.
Le président de la CCIRN, David Lecours dénonce ce changement d’horaire qui a été appliqué sans même un préavis de la part du transporteur. « La direction d’Air Canada ne prend aucunement en considération les besoins de la clientèle d’affaires de la région; avec un seul vol à cette case horaire il est impossible pour nos membres de faire un aller-retour dans la même journée et d’optimiser leur déplacement dans la métropole, c’est sans compter que le voyageur se voit régulièrement imposer une nuitée à Montréal lorsque le vol est retardé ou tout simplement annulé. L’offre qui nous est présentement destinée est inacceptable », s’est-il insurgé.
La région encore perdante
Pour M. Lecours, le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Pierre Dufour, devrait entreprendre des démarches pour qu’Air Canada reprenne l’horaire de vols précédent. «Avec une desserte aérienne déficiente et inadaptée, la région est définitivement perdante. En cette année électorale provinciale, il est temps que le gouvernement et notre ministre responsable de la région prennent en considération cette impasse qui perdure, et de structurer une offre de transport pérenne et abordable à l’abri des aléas du marché », a-t-il ajouté.
La situation est semblable à Val-d’Or qui n’est plus du tout desservie par Air Canada, mais dont la présence d'Air Creebec, d'Air Liaison et de Pal Airlines compense la desserte.«Nous avons beaucoup de contrats miniers de gens de Val-d’Or. Les gens se plaignent, ils vont, par exemple au Maroc, et ils doivent venir prendre leur vol à Rouyn-Noranda. Parfois, ils se rendent en voiture à Montréal ou alors on leur vend un vol avec Air Creebec, avec deux billets séparés, ce qui augmente le risque de rater une connexion», a expliqué Cindy Clark, copropriétaire chez Voyages Rouyn-Noranda. Avant la pandémie, Air Canada pouvait offrir jusqu’à 4 vols par jour à partir de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or.
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