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04 mai 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Vivre à fond l’expérience du cheerleading en Californie

Raphaelle Sabourin se prépare pour les Mondiaux juniors

Raphaelle Sabourin - Cheerleading

©Gracieuseté – Universal Event Photography

Raphaelle Sabourin a fait le saut en cheerleading pendant ses quelques mois en Californie.

ENTREVUE - Depuis quelques mois, Raphaelle Sabourin vit l’expérience sportive d’une vie en Californie. Adepte de cheerleading, la jeune Valdorienne de 12 ans a la chance de côtoyer l’élite de la discipline et de développer ses talents dans un endroit où ce sport occupe une place de choix dans la culture populaire.

Partie quelques mois avec sa mère et sa soeur pour vivre à San Jose afin de se rapprocher de son père, l’ex-gardien de la LNH Dany Sabourin (entraîneur des gardiens au sein de l’organisation des Sharks de San Jose), celle qui a fait ses classes avec le club de gymnastique Gym Cara a essayé un virage vers le cheerleading.  

Non seulement, la piqûre est arrivée presque instantanément, mais les équipes locales ont vu le talent de l’Abitibienne lors des auditions. Le temps de le dire, elle a pris place dans la formation élite junior et a pris part à ses premiers championnats nationaux, notamment ceux de Las Vegas, Palm Spring, San Jose et Anaheim.  

Le point culminant de tous ces apprentissages arrivera du 6 au 8 mai, alors que Raphaelle et ses coéquipières participeront aux championnats du monde juniors, qui se tiendront à Orlando, en Floride. D’ici là, elle constate l’ampleur et l’intensité des entraînements. 

«On répète les chorégraphies à plusieurs reprises. Ça ne dure qu’environ deux minutes et 40 secondes, mais je peux faire presque une dizaine de manœuvres (tumbling) dans ce laps de temps. Au début, c’était compliqué, car les entraîneurs utilisent des mots différents de ce que je connaissais», illustre Raphaelle Sabourin via visioconférence. 

Une expérience, plus qu’une vie 

Le monde du cheerleading au sud de la frontière demeure une expérience massive pour Raphaelle. Or, ce passage en Californie restera un petit pan de mur de sa jeune vie d’athlète, au lieu de devenir le reste de sa fondation. 

D’ici les prochaines semaines, la pré-adolescente et sa mère prendront l’avion pour revenir en Abitibi-Témiscamingue, alors que Raphaelle débutera son parcours d’études secondaires, cet automne, dans son patelin d’origine. Sa mère étant une professeure de carrière, elle a pu recevoir ses cours à la maison. La passion de la gymnastique et du cheerleading ne s’éteindra aucunement pour la jeune fille, qui pourra amener ce bagage d’expérience avec le Mouvement Intrépides de Val-d’Or. 

«Au départ, c’était prévu qu’on demeure en Californie pendant quelques mois. On pensait le faire plus tôt, mais la pandémie est arrivée et le contrat de Dany avec les Barracudas de San Jose (le club-école des Sharks) finit après la saison. Raphaelle pourra retrouver ses amies en Abitibi», mentionne la mère de Raphaelle Sabourin, Cindy Hébert, qui enseignait à l’école primaire Sainte-Marie. 

Malgré la vie dans le nord de la Californie, le climat plus doux et les grosses compétitions, suivre un père qui vit de sa passion à l’autre bout du continent devient chargeant à la longue, surtout avec la barrière de l’anglais et les proches loin de la maison. 

«Je dirais qu’une des choses les plus dures, c’est le décalage horaire. Mes amies m’écrivent en commençant l’école, mais je suis encore endormie. Avec la technologie, on arrive quand même à se parler», raconte Raphaelle Sabourin. 

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