Un premier camion de collecte automatisé pourrait arriver dans la MRCVO

Une livraison pour peut-être 2023

©gracieuseté - MRC de La Vallée-de-l'Or

La MRCVO pourrait obtenir un camion de collecte automatisé d’ici l’année 2023 pour renforcer sa flotte de véhicules.

ENVIRONNEMENT - Présents dans d’autres MRC de la région, les camions de collecte résiduelle automatique feront leur entrée sur le territoire de la Vallée-de-l’Or. La MRCVO a officiellement ouvert un appel d’offres pour espérer avoir un de ces engins d’ici 2023, dans le meilleur des cas.

Équipé d’une caméra et d’un bras robotisé pour saisir les conteneurs à déchets, ce type de camion peut s’opérer avec l’aide d’un seul employé à bord. Une gestion différente des ressources humaines qui sera avantageuse pour la MRCVO, qui peine à avoir la main-d’œuvre nécessaire pour faire une collecte optimale.

«On a décidé de tranquillement faire ce virage vers de nouveaux camions pour compenser la pénurie de main-d’œuvre. De plus, on veut réduire nos coûts d’opération et les stabiliser. Ça prendra un certain temps avant d’avoir un premier véhicule automatisé, peut-être un an ou un an et demi», avance le préfet Martin Ferron.

Le plan de la MRC serait d’utiliser le véhicule automatique dans les secteurs plus ruraux du territoire comme Senneterre et Rivière-Héva et de concentrer les effectifs humains dans la zone urbaine. Lorsque vient le temps d’utiliser ces camions dans les rues ou les ruelles, l’efficacité peut être réduite à certains endroits.

«Depuis un certain temps, nous avons de la difficulté à fermer ce qu’on appelle ‘’nos routes’’ de fin de journée ou de soir à cause de la pénurie d’employés. Soit on reporte au lendemain ou des employés doivent travailler des heures supplémentaires. Notre rotation est importante chez nos employés, mais elle difficile à trouver en ce moment», explique M. Ferron

Les coûts rattachés à l’acquisition d’un tel camion peuvent osciller entre 300 000$ et 400 000$. Évidemment, la MRCVO n’est pas à l’abri d’une hausse des coûts comme on vit présentement. L’organisme doit aussi jongler avec une certaine rupture des pièces et puces électroniques dans le monde, ce qui pourrait retarder la livraison de l’appareil.

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