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08 juin 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Les avocats de l’aide juridique en grève à Val-d’Or

Aide juridique - Val-d'Or

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Les avocats de l’aide juridique de Val-d’Or ont tracé une ligne de piquetage devant le palais de justice.

JUSTICE - À l’instar de leurs collègues un peu partout dans la province, les avocats de l’aide juridique de Val-d’Or ont procédé à une journée de piquetage devant le palais de justice local, durant la journée de mercredi.

Au total, ce sont près d’une quinzaine de magistrats qui ont pris place devant les portes d’entrée de la bâtisse pour faire valoir leurs droits et lancer un message au gouvernement provincial. Sans convention collective depuis le mois de décembre 2019, les avocats souhaitent des changements dans leur échelle salariale, afin d’être égaux avec celle des représentants du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). 

«Le salaire des poursuivants devrait être le même que celui qui défend. Présentement, nous n’avons pas la parité avec la Couronne. On l’a toujours eu et c’est un principe pour lequel on ne veut pas renoncer», affirme la présidente du syndicat des avocats de l’aide juridique de l’Abitibi-Témiscamingue, Me Marie-Claire Lemieux. 

Cette dernière s’explique mal pourquoi une différence entre les taux horaires s’est créée dans les dernières années.  

«Leur travail n’a pas changé. Notre travail n’a pas changé. On est polyvalent, car on représente des gens de toutes les sphères de la société, même les plus vulnérables. On les représente aussi dans toutes les sphères de leur vie : droit de la famille, protection de la jeunesse, violence conjugale, logement. On considère que les poursuivants ne devraient pas avoir un salaire plus élevé que le nôtre». 

L’offre de la part du gouvernement parlait d’une augmentation de 6% au cours des trois prochaines années. Me Lemieux précisait que les procureurs avaient reçu une hausse de 10% sur quatre ans. 

«De notre côté, on ne sait ce qui arrive de la quatrième année. On nous demanderait d’accepter quelque chose qui n’est même pas prévu. On considère que c’est inadmissible», plaide Me Lemieux. 

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