07 juillet 2022

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Gracieuseté - Hydrolux

Esquisse de ce à quoi pourrait ressembler la station de recharge d’hydrogène de Val-d’Or, avec toutefois quelques différences au niveau de la conception.

L’entreprise planifie également de construire une station de recharge à St-Jérôme, ce qui permettrait aux camions fonctionnant à l’hydrogène de faire des allers-retours entre l’Abitibi-Témiscamingue et la région de Montréal et des Laurentides. « Nous avons l’intention de développer un réseau qui desservirait autant l’ouest, soit en direction de la Transcanadienne, que l’est et le sud du Québec, via les autoroutes déjà établies. Nous avons choisi l’Abitibi-Témiscamingue, car nous croyons que ce corridor pourrait être très bon pour tester notre produit », a expliqué le président d’Hydrolux, Freidrich Dehem-Lemelin. La station de recharge de Val-d’Or pourrait, grâce aux rejets thermiques issus de la production d’hydrogène, fournir du chauffage à des édifices commerciaux. Ceci pourrait permettre de réduire la quantité de gaz naturel rejeté dans l’environnement. « Il est évident que nous visons à devenir des leaders dans les énergies vertes. Les deux stations de recharge de St-Jérôme et Val-d’Or, à elles seules, pourraient éviter de relâcher dans la nature 20 000 tonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent de 7.6 millions de litres de diésel par année, ou encore de retirer 4 300 voitures des routes du Québec ». Fredrich Dehem-Lemelin vise la fin de 2024 pour la réalisation de la station de recharge de Val-d’Or.