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12 juillet 2022

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Des projets de réduction des émissions d’arsenic seraient sur la glace

Le syndicat de la Fonderie Horne réagit à la crise de l’arsenic

Anodes Fonderie Horne Glencore Rouyn-Noranda

©Photo Gracieuseté

Le Syndicat des travailleurs de la mine Noranda invite le gouvernement et Glencore à parvenir à une entente en vue de la réduction des émissions d’arsenic.

Le Syndicat des travailleurs de la mine Noranda (STMN–CSN) réagit finalement à la crise de l’arsenic et réclame que Glencore et le gouvernement s’entendent rapidement pour établir un échéancier précis et parvenir à «la plus grande réduction techniquement possible d’arsenic dans l’air».

Dans un communiqué émis le 11 juillet, le Syndicat affirme que différents projets de réduction des émissions d’arsenic sont sur la glace, en attente d’approbation par Glencore international, tels les projets Velox/Phenix, la filtration de l’air des évents ou le nettoyage des environs de l’usine. 

« On demande aussi à Glencore d’être plus transparente et de faire connaître ses intentions. Ce serait à notre employeur d’exprimer clairement sa position sur la place publique. Le gouvernement devrait lui aussi prendre position quant à une réduction qui serait acceptable à long terme de façon à permettre un investissement majeur de l’employeur qui ne se fera pas sans une garantie sur plusieurs années », a déclaré Stéphane Larente, président du STNM–CSN. 

Entre l’arbre et l’écorce 

Le Syndicat se retrouve entre l’arbre et l’écorce, mais croit qu’il est possible de poursuivre les opérations à la Fonderie tout en réduisant significativement les émissions d’arsenic. Le Syndicat soutient qu’aucune piste de solution ne devrait être négligée. « En combinant plusieurs mesures de réduction des émissions, il est possible de continuer les opérations de la Fonderie Horne tout en effectuant un contrôle des émissions d’arsenic beaucoup plus important qu’en ce moment. On maintiendrait ainsi des milliers d’emplois liés à la fonderie tout en améliorant la qualité de vie des citoyens de Rouyn-Noranda », a ajouté Kevin Gagnon, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). 

« L’ensemble des ministères impliqués doivent agir de façon transparente, les travailleurs et la population ont le droit de savoir à quoi s’attendre pour l’avenir. Soulignons également un aspect méconnu de la fonderie : le recyclage de métaux contenus dans le matériel électronique qui seraient autrement un déchet », a conclu Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec–CSN. 

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