De passage en Abitibi-Témiscamingue afin de mousser sa candidature pour le poste de chef de parti, Pierre Poilièvre se dit prêt à travailler les dossiers miniers afin que ceux-ci puissent se concrétiser plus rapidement. « Présentement, avec toutes les étapes à franchir pour ouvrir une mine, on parle d’une dizaine d’années, sinon plus. Je voudrais que ce temps d’attente baisse à 18 mois. Pourquoi ? Parce qu’un temps d’attente trop long nous fait perdre des entreprises, qui vont ensuite ailleurs pour démarrer d’autres projets miniers. Il faut consulter les autochtones et s’occuper de l’environnement, mais 10 ans, c’est beaucoup trop long », a-t-il expliqué. Pierre Poilievre veut également travailler pour que les métaux extraits en région demeurent au Canada et servent aux entreprises canadiennes. « Nous produisons du lithium, mais nous devons acheter nos batteries pour automobiles électriques de la Chine. Cela n’a pas de bon sens. Il faut développer nos propres marchés et faire en sorte que nous soyons moins dépendants des autres pays » s’est-il exprimé. Pierre Poilievre fera des arrêts à Rouyn-Noranda et Val-d’Or afin de recruter des membres pour le Parti conservateur du Canada.