Environnement
Retour16 août 2022
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
La Chambre de commerce considère favorablement les 15 ng/m3 dans 5 ans
Cible insuffisante pour le comité ARET
©Photo Le Citoyen-Thierry de Noncourt
Le dossier de la qualité de l’air à Rouyn-Noranda continue d’inquiéter la population. Sur la photo: station Légale Fonderie Horne Rouyn-Noranda
Après avoir demandé plus de transparence dans le dossier en juin, la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) considère que la proposition de réduction des émissions d’arsenic à 15 ng/m3 sur 5 ans est un pas dans la bonne direction.
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La CCIRN s’inquiétait au début de l’été de la situation de la qualité de l’air sur la santé de la population et de l’impact négatif sur l’image de la ville et sur son attractivité. Aujourd’hui, elle reçoit favorablement la proposition du ministre de l’Environnement, Benoit Charrette dans le contexte de renouvellement de l’attestation d’assainissement de la Fonderie Horne. «La CCIRN considère que cette proposition de 15 ng/m3 d’ici 5 ans est un pas dans la bonne direction qui respecte les récentes recommandations des experts de la Santé publique et représente une réduction de 85 % par rapport à la limite actuelle de 100 ng/m3», a soutenu Jean-Claude Loranger, président d'office de la CCIRN et porte-parole délégué au dossier de la qualité de l’air.
Pendant ce temps, la direction de la Fonderie affirme que ses équipes et ses partenaires sont mobilisés autour d'un projet de transformation majeur, qui ferait de la Fonderie Horne l'une des plus efficientes au monde.
Trop long
De son côté, le comité Arrêt des Rejets et Émissions Toxiques de Rouyn-Noranda (ARET) demande, dans une lettre destinée au directeur de la santé publique, Dr Luc Boileau, l’atteinte de la cible annuelle de 15 ng/m3, dès novembre 2022. «Considérant qu’il s’agit de la seule cible sécuritaire établie pour les populations vulnérables vivant à proximité, et le respect, à partir de cette date, des cibles quotidiennes maximales de 200 ng/m3», ont écrit les porte-parole, Valérie Fournier et Mireille Vincelette, le 14 août. Elles réclament aussi l’atteinte de la norme nationale de 3 ng/m3 au plus tard, à la fin de l’autorisation gouvernementale, dans 5 ans.
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