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23 août 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Une première expérience à Saint-Tite pour Éphyginie Racicot

Deuxième au Canada dans sa catégorie en course de barils

Éphyginie Racicot

©gracieuseté

Éphyginie Racicot goûtera à l’expérience du Festival western de Saint-Tite pour la première fois, au début du mois de septembre.

RODÉO - Le dernier rodéo de La Sarre aura eu une double signification pour la cavalière Éphyginie Racicot. En plus de pouvoir montrer ses talents devant parents et amis, celle-ci a pu se qualifier à l’épreuve de la course de barils de la catégorie junior du Festival western de Saint-Tite.

Avec notamment un temps de 16.012 secondes lors de l’événement lasarrois, Racicot a obtenu le premier et troisième meilleur temps de l'épreuve, ce qui lui a permis d’être l’une des quatre cavalières témiscabitibiennes à inscrire son nom au célèbre rendez-vous québécois qui se tiendra du 9 au 18 septembre. 

Cette présence en Mauricie n’est que l’un des accomplissements réalisés par la native de Dupuy en cette saison des rodéos. En plus de s’illustrer au niveau provincial, elle fait sa place également au niveau canadien. Avec des gains monétaires de près de 897$, Racicot est deuxième au Canada de sa catégorie au sein de la International Professional Rodeo Association

Avec tout ce qui était en jeu à La Sarre, la nervosité était palpable, mais dès sa première course sur les trois au programme, la compétitrice sentait que sa jument pouvait offrir une bonne performance. 

«C’est difficile d’avoir un bon pressentiment, car les chevaux peuvent être vraiment imprévisibles. Juste une gaffe peut changer la donne. Mais avant d’embarquer sur le mien, je me suis dit que ça passait ou ça cassait. Heureusement, ç’a passé», raconte la jeune femme. 

«L’événement était près de chez moi, donc c’est certain que c’était une opportunité. De mon côté, j’ai eu de bons résultats. J’ai terminé au premier rang avec ma jument et au troisième avec celle de ma professeure d’équitation. Le rodéo était excellent et l’ambiance était bonne sur place», se remémore Éphyginie Racicot. 

S’entraîner pour se calmer 

Dans la plupart des autres disciplines sportives, le temps entre deux compétitions sert souvent à peaufiner ses techniques, garder la forme ou ne pas perdre la fraction de seconde de vitesse supplémentaire qui nous donne un avantage sur l’adversaire. Pour la cavalière, cette période sert principalement à garder la monture dans un bon état d’esprit et éviter une grosse accumulation de stress pour être dans une forme optimale. 

«Il y a tellement de facteurs qui peuvent influencer la performance d’un cheval : le terrain, l’ambiance, le chronomètre qui n’est pas placé à la bonne place. Il peut être énervé, fatigué ou si c’est une jument, elle peut être en chaleur», énumère-t-elle. 

La constance sera la clé pour bien finir cette saison. Avec sa deuxième place au classement canadien chez les juniors, elle a une véritable chance de se qualifier à la finale, qui sera disputée de nouveau à Saint-Tite, à l’été 2023. Seules les 10 meilleures cowgirls de la catégorie seront invitées à cette compétition. 

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