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19 septembre 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

La poursuite au civil de Billy Taillefer et d’Hugues Duguay est en marche

Début de l’interrogatoire d’Hugues Duguay

Hughes Duguay Billy Taillefer - Procès civil

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Hugues Duguay (à gauche) et Billy Taillefer (à droite) réclament 80 M$ à la Ville de Val-d’Or et au Procureur général du Québec.

JUSTICE - Pendant que la campagne électorale bat son plein, le Palais de justice de Val-d’Or s’engage dans, possiblement, le procès de l’automne en Abitibi-Témiscamingue, alors que débute la poursuite de 80 M$ de Billy Taillefer et Hugues Duguay aux dépends de la Ville de Val-d’Or et le Procureur général du Québec. 

Incarcérés respectivement 12 et 11 ans à la suite de la mort de Sandra Gaudet, au printemps 1990, les deux hommes ont finalement été relâchés à la suite de la Commission Poitras, en février 1999. Celle-ci avait révélé des contradictions et une absence de divulgation de preuves par les policiers à la Défense lors du procès criminel. 

Étalées sur une période d’environ trois semaines, les procédures ont débuté avec un interrogatoire d’Hugues Duguay, devant le juge Marc Paradis. 

Interrogé par son avocat, Me Louis Belleau, le co-plaignant est revenu sur son arrestation à Senneterre, son procès au criminel, son plaidoyer de culpabilité pour homicide involontaire et sa vie dans les différentes prisons dans lesquelles il a séjourné.  

M. Duguay a terminé l’interrogatoire en illustrant les conséquences de son incarcération sur sa vie professionnelle, sociale et amoureuse. Celui-ci indique qu’il a notamment eu de la difficulté à garder un emploi, car il constatait un changement d’attitude de plusieurs de ses collègues lorsque ces derniers découvraient son passé judiciaire. 

«Partir avec 25 sous demain matin ne me dérangerait pas. Ce que je veux, c’est que ceux qui ont menti fassent la ‘’run’’ de lait, menottés dans les camions, pour qu’ils comprennent ce que j’ai vécu. Ils n’ont même pas besoin d’aller en prison», a affirmé Hugues Duguay, en faisant référence aux transferts de prison qu’il a vécu durant sa vie. Les procédures reprendront, mardi matin, avec le contre-interrogatoire. 

Rappelons que Sandra Gaudet, âgée de 14 ans, avait été enlevée et tuée dans la nuit du 9 au 10 mars 1990. Son corps avait été retrouvé dans un banc de neige, sur le bord du Chemin de la Baie-Carrière. 

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