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Élections provinciales

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03 octobre 2022

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

Battu, le Parti Québécois relativise

Bonne part de vote, peu de sièges

Jean-Francois Vachon et Christine Moore 221003

©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Jean-Francois Vachon (à gauche) et Christine Moore (à droite), avaient le sourire à l’issue des résultats des élections provinciales.

Malgré presque 15% de part de vote sur l’ensemble des 125 circonscriptions, le Parti Québécois n’obtient que 3 sièges. Des résultats dont Jean-François Vachon et Christine Moore, respectivement candidats dans Rouyn-Noranda/Témiscamingue et Ungava, sont fiers.

Malgré les résultats mitigés du Parti Québécois lors de la soirée électorale, le moral semble au beau fixe au sein de la salle Temabex de Rouyn-Noranda, lieu de rassemblement pour les candidats et quelques partisans du Parti Québécois. La frustration laisse place à la satisfaction. « Je suis très satisfait de ma campagne. J’ai mené une campagne de cœur, honnête et authentique. Je ressors grandi de cette expérience humaine. Je suis allé féliciter Daniel Bernard en personne, pour moi c’était important de faire ce geste là parce qu’il a mérité la confiance des électeurs. Je pense que j’ai été le cœur de plusieurs électeurs durant cette campagne, c’est ce qui compte. J’ai remis le PQ sur la map et je ne suis pas déçu », se réjouit Jean-François Vachon, troisième dans Rouyn-Noranda Témiscamingue derrière Daniel Bernard (CAQ) et Émilise Lessard-Therrien (QS). 

Samuel Doré, arrivé second derrière la candidate de la CAQ Suzanne Blais dans le comté d’Abitibi-Ouest, entend féliciter « tous les candidats qui ont permis ce processus démocratique » et « accepte son verdict » même s’il aurait espéré un « meilleur résultat ». 

Le Parti Québécois n’est pas mort 

Christine Moore, quant à elle, parle d’une « distorsion au niveau des résultats ». Elle pointe du doigt le système électoral et sa représentativité. « On pensait être capables d’aller chercher plus de sièges, on ne s’attendait pas à ça. Malheureusement, le gouvernement de la CAQ a fermé la porte à une réforme du mode de scrutin. Avec un système préférentiel, on aurait peut-être eu un résultat plus intéressant et qui reflète plus la volonté de la population », regrette cette dernière. 

En revanche, les deux candidats sont unanimes en ce qui concerne l’évolution du Parti Québécois au fil de la campagne électorale. « On voit qu’on a bien performé, surtout quand on voit d’où on partait au début de la campagne », raconte celle qui est arrivée quatrième dans la circonscription d’Ungava. « On a fêté les funérailles du parti en début de campagne, puis finalement on n’est pas si morts que ça. On recueille un bon pourcentage d’appui de la population. Ce n’est pas le début, ce n’est pas la fin : c’est un entre-deux. On va travailler à remettre sur pied le Parti Québecois », promet son camarade. 

L’élection du chef du parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon dans le comté de Camille Laurin, est également de bon augure selon Samuel Doré. « On envoie trois députés aguerris. La bonne nouvelle, c’est l’élection de notre chef. C’est ce qu’on souhaitait. On va espérer que ça se poursuive en terme d’opposition et que l’on puisse tirer notre épingle du jeu », analyse le candidat d’Abitibi-Ouest. 

« C’est quatre ans de travail qu’on va accomplir dans les prochaines années pour qu’à la prochaine élection, en 2026, ce soit un député du Parti Québécois de Rouyn-Noranda Témiscamingue », ambitionne Jean-François Vachon en guise de conclusion. 

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