29 novembre 2022

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

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©Minière Osisko

Selon l’étude, la compagnie devrait réussir à extraire 374 000 onces d’or dès sa deuxième année de production.

« Nous sommes très heureux de livrer l'étude de faisabilité de Windfall, décrivant les éléments économiques à l'appui indiquant que Windfall peut devenir une nouvelle mine d'or importante et très rentable au Québec. Alors que nous nous apprêtons à commencer le processus d'autorisation, nous prévoyons de faire progresser notre exploration souterraine et de continuer à accroître l'échelle et la qualité du gisement. La Société prévoit l'annonce des plans de financement du projet au premier semestre 2023 et une décision de production au début de 2024 », a déclaré le chef de la direction d'Osisko, John Burzynski, par voie de communiqué.

L’entreprise maintient qu’il sera possible d’extraire l’or à un coût de 758 dollars américains l’once, à un rythme de 3 400 tonnes de minerai traité quotidiennement.

L’étude révèle également que le site pourrait générer jusqu’à 6 milliards de dollars en profit pour l’entreprise d’ici la fin de l’exploitation de sa mine d’or.

L’étude prévoit également les coûts qui seront associés à la fermeture de la mine, des coûts estimés à 83 millions de dollars canadiens, afin de remettre le site dans un état pleinement satisfaisant, qui comprend l'élimination des risques associés à la santé et la sécurité publique, l'élimination de la production et de la propagation de contaminants qui pourraient endommager le milieu au point de vue environnemental. 

©Minière Osisko

Vue aérienne du camp minier Windfall d’Osisko Mining, situé à 115 kilomètres à l’Est de Lebel-sur-Quévillon

Un partenariat mis en évidence 

L’entreprise souligne également la participation active des autres acteurs inclus dans le développement du projet, soit la communauté de Lebel-sur-Quévillon et la Première Nation crie de Waswanipi.

Ces communautés pourraient être encore appelées à participer au projet via leur main-d’œuvre.

Osisko Mining s’attend à ce que la mine crée 1 000 emplois directs et indirects pour sa phase de construction et environ 637 emplois pour les opérations minières.