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01 décembre 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Le Club de motoneige Val-d’Or rappelle à l’ordre les usagers

Une manœuvre à la suite de la fermeture d’un sentier charnière

motoneige

©archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Des comportements de certains motoneigistes ont exaspéré un propriétaire agricole entre Val-d'Or et Amos.

MOTONEIGE - Le Club de motoneige Val-d’Or lance un appel au respect des règles aux utilisateurs des différents sentiers, alors que la frustration monte chez des propriétaires agricoles qui doivent composer avec des comportements désobligeants sur leurs propriétés.

En préparation pour la saison 2022-2023, le président du regroupement, Denis Lefebvre, fait des pieds et des mains pour sensibiliser les amateurs de motoneige à respecter les signalisations et à ne pas mettre des déchets sur les terrains privés. 

Une situation encore plus préoccupante depuis qu’un agriculteur situé sur le Chemin de l’Harricana a récemment révoqué son droit de passage aux plaisanciers. Une décision lourde d’impacts pour les bénévoles et les motoneigistes. 

«Si on veut continuer à pratiquer notre loisir, il va falloir être vigilant et discipliné sur le respect des terres privées. Quand on passe sur les sentiers, il faut rester sur le chemin tracé et ramasser nos déchets. Quand on jette des choses au sol, les machines agricoles les déchirent en petits morceaux et les animaux finissent par les avaler», constate M. Lefebvre. 

Un chemin emprunté depuis plusieurs années, le sentier 309 est un carrefour pour les motoneigistes qui souhaitent emprunter le chemin entre Val-d’Or et Amos. Avec cette fermeture, ceux-ci doivent faire un long détour d’au moins une demi-heure, en passant par Barraute.  

Un stress pour les animaux 

Conciliant avec le Club de motoneige de Val-d’Or depuis plusieurs années, le propriétaire agricole a décidé de changer son fusil d’épaule à la suite de comportements téméraires des conducteurs sur sa terre. Propriétaire d’un centre équestre où il entretient des sentiers de 11 kilomètres pour de jeunes randonneurs, il estime que ce genre de conduite induit un stress énorme sur ses chevaux. Un contexte qui peut conduire à des blessures aux cavaliers à la suite de comportements imprévisibles. 

«C’est déjà arrivé à quelques reprises que des cavalières tombent et que les chevaux courent vers l’écurie. Elles doivent faire 3 ou 4 kilomètres à pied pour se rendre à l’écurie. On panique, car on voit le cheval arriver tout seul, sans savoir si la personne qui le chevauchait est blessée ou non», explique l’agriculteur. 

Celui-ci se dit ouvert à collaborer de nouveau avec le Club de motoneige, mais sous certaines conditions. En plus de l’installation d’une clôture qui empêcherait les engins de se retrouver sur les sentiers équestres, il veut également que le Club de motoneige s’occupe à ouvrir et fermer une barrière d’accès au début et à la fin de chaque saison. 

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