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01 mars 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Alexandre Doucet met le cap vers «Hockeytown»

Un objectif rempli pour l'ex-joueur des Foreurs

Alexandre Doucet - Foreurs Val-d'Or

©gracieuseté - Dany Germain

Alexandre Doucet est devenu, mercredi matin, un membre des Red Wings de Detroit.

HOCKEY JUNIOR - Alexandre Doucet peut pousser un soupir de soulagement. L’ancien Foreur a apposé sa signature sur un contrat d’entrée de la Ligue nationale de hockey, mercredi matin, pour officiellement devenir un espoir des Red Wings de Détroit.

Premier buteur de la LHJMQ et troisième dans toute la Ligue canadienne de hockey (LCH), le porte-couleurs des Mooseheads d’Halifax a commencé à attirer le regard des recruteurs vers la mi-janvier. Plusieurs formations avaient montré de l’intérêt, mais une rencontre virtuelle entre Doucet et le directeur général, Steve Yzerman, a laissé une belle impression dans la tête du jeune hockeyeur. 

«Veux, veux pas, c’est lui qui a construit la grosse équipe du Lightning de Tampa Bay. Les Red Wings sont l’une des six équipes originales et ont une grande histoire. C’est seulement à 10 heures de route de Sherbrooke. Leur bassin d’espoirs n’est pas le plus énorme, donc je peux voir une opportunité là-dedans», explique le vétéran de 20 ans. 

L’entente liera Doucet aux représentants du Michigan pour les trois prochaines années. Celle-ci lui rapportera 775 000$ en salaire et 95 000 dollars en boni de signature. Peu de gens pourront qualifier cette signature comme non méritoire dans le cas du choix de 6e tour en 2019. Non repêché à trois reprises dans la LNH, Doucet est devenu l’un des plus gros agents libres disponibles dans la LCH au cours des derniers mois. Auteur de 89 points jusqu’à maintenant, l’ailier gaucher compile déjà 45 buts en 2021-2022. Un total qui est seulement devancé par Matthew Maggio, un attaquant de 20 ans des Spitfires de Windsor qui est une propriété des Islanders de New York, et le phénomène de 17 ans, Connor Bedard, des Pats de Regina. 

Au niveau individuel, le principal intéressé pourrait seulement devenir le 7e joueur au cours des 10 dernières années à faire 50 buts et 100 points en une saison dans la LHJMQ. De tels chiffres avaient également suscité l’intérêt des universités canadiennes, mais l’option professionnelle était déjà le choix arrêté de Doucet. 

«Plusieurs programmes m’ont approché, mais chaque fois, c’était un non clair. J’aurais signé un contrat dans la ECHL, bien avant. Après ma carrière, je veux aller travailler dans le domaine de la construction. Ce n’est pas à l’université que je vais me parfaire là-dedans», précise celui qui a passé trois saisons et demie dans l’uniforme vert et or. 

Faire mentir les gens 

Échangé aux Mooseheads lors de la dernière fenêtre des transactions, Doucet rêve encore de soulever le Trophée Gilles-Courteau et de prendre part à la Coupe Memorial pour conclure son passage chez les juniors. 

Seuls au monde dans la division Maritimes, les Orignaux viennent de conclure une semaine capitale dans leur calendrier. Dans une séquence de trois matchs en trois soirs, les Néo-Écossais ont rendu visite aux Tigres de Victoriaville, au Phoenix de Sherbrooke et aux Remparts de Québec, trois clubs aspirant au championnat. 

Blanchis en Estrie, les Mooseheads ont réussi à amasser deux victoires importantes pour se rapprocher de la tête de l’association Est.  

«On a montré que l’on pouvait rivaliser avec tout le monde. Chaque fois qu’on se mesure à un bon club du Québec, c’est un défi pour nous. Les gens tentent de justifier notre succès à cause de notre faible division. Les Remparts sont très bons, mais le Phoenix est vraiment dominant. Je crois que c’est l’équipe la plus complète contre qui j’ai joué, cette saison», analyse le nouveau membre de l’organisation des Red Wings. 

Parlant de Sherbrooke, c’était la dernière fois, en saison régulière, que Doucet allait visiter son patelin d’origine. Un dernier arrêt qui a laissé plein d’émotions dans la tête de l’attaquant. 

«C’était spécial. J’étais de l’alignement partant pour commencer la rencontre. J’avais des frissons pendant l’hymne national et j’avais presque les larmes aux yeux en sachant que c’était peut-être ma dernière fois là-bas», ne cache pas l’ancien produit des Cantonniers de Magog. 

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