17 mars 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Même avec de la circulation amenée devant le filet d’Olivier Adam, la meute n’a pas été en mesure de concrétiser sur son avantage numérique, dont l’efficacité est réduite ces derniers temps.

Cette fois-ci, la magie n’a pas opéré. Lorsqu’Édouard Cournoyer (9) a remis ses coéquipiers sur le droit chemin au cœur du premier acte, il était alors possible de croire à l’exploit. C’était sans compter sur la solidité du Phoenix, qui a fait honneur à sa réputation. En coulant les locaux durant la seconde période, la formation de Stéphane Julien a rapidement mis un terme aux espérances rouynorandiennes. « On a été trop soft, on n’était pas prêt à jouer. On n’a pas travaillé assez fort, on leur a donné des chances de marquer beaucoup trop faciles devant notre filet. C’est un manque de concentration, un manque d’efforts et je pense que c’est le match le plus oubliable de l’année tout simplement », exprime Brad Yetman.

Ce qui devait arriver arriva, et l’élastique défensif, qui s’est d’abord tendu à l’extrême, a fini par craquer. Jakub Brabenec (17, 18), David Spacek (12), Ethan Gauthier (26), Justin Gill (42), Marc-André Gaudet (15) ainsi qu’Israël Mianscum (28) ont trouvé l’ouverture devant Thomas Couture.

Totalement dépassés

Que ce soit dans les déplacements, les intentions de jeu ou encore l’intensité de manière générale : les visiteurs avaient une longueur d’avance et tout allait trop vite pour la meute, qui ne savait plus où donner de la tête. En d’autres termes, la fougue de la jeunesse des Huskies n’aura pas eu raison de l’expérience et de la profondeur d’effectif du Phoenix, qui aspire aux grands honneurs et qui entretient une série de quinze succès sur ses seize dernières sorties.

La seule once de satisfaction de la soirée réside dans la domination des locaux au chapitre des mises en échec (22 à 16). Une statistique qui démontre l’engagement physique déployé par ces derniers, même si les Sherbrookois étaient un ton au-dessus dans tous les autres secteurs du jeu sur la glace.

Plus que trois matchs

Le compte à rebours est lancé et il ne reste désormais que trois rencontres au calendrier des Huskies avant le coup d’envoi des séries. Des dernières échéances qui ne présentent pas d’intérêt du point de vue du classement général, dans la mesure où les Témiscabitibiens sont assurés d’achever la saison régulière au quatrième rang de la conférence ouest.

Une situation dont Brad Yetman compte bien profiter dans l’optique de finaliser les derniers préparatifs. « On doit faire grandir notre jeu ensemble, notre éthique de travail, notre niveau de compétition. On a besoin de retrouver notre confiance, de travailler plus fort et de rester discipliné dans nos détails et notre structure », rapport le chef de file du collectif rouynorandien.

Alors qu’elle connaît actuellement sa pire séquence depuis le début de la saison, la meute n’a pas le choix que de s’apprêter à rebondir puisque les Voltigeurs de Drummondville se présenteront face à elle, demain à 19 heures. « On a besoin d’être prêt », affirme l’entraîneur-chef des Huskies, en attente d’une réaction digne de ce nom.