20 mars 2023

Audrey-Anne Gauthier - aagauthier@medialo.ca

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©Viréo - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Deux élèves du primaire en pleine observation de leur culture dans l’une des installations hydroponiques dans une école du Québec où le projet est déjà bien ancré.

Lorsqu’Alain Albert, directeur de l’école Sainte-Thérèse d’Amos a pris conscience du projet qui lui avait été proposé par Viréo, un organisme créateur de jardins scolaires intérieurs, l’idée l’a tout de suite stimulé. Lorsqu’il en a fait part aux enseignantes et enseignants de l’école, deux professeures de 6e année, Isabelle Langlois et Fanny Thivierge ont levé la main. Elles se sont senties, elles aussi, interpelées par le projet et son approche pédagogique.

« Ce qui nous touchait beaucoup et ce qui nous rallie dans ce projet-là, c’est que oui, même si l’introduction au projet est offerte pour les 6e année, nous savons que c’est un projet qui se déroulera à long terme et qu’éventuellement, d’autres classes pourront en bénéficier », souligne M. Albert.  

Développement de compétences multiples. 

Le projet consiste à favoriser un environnement accessible à la culture de plantes comestibles, de fruits, de légumes et de fines herbes grâce à la culture hydroponique. Ce que Viréo propose est une approche pédagogique immersive qui répond aux différents besoins et contextes d’apprentissage en milieu scolaire.

Une façon pour les élèves de se questionner, s’impliquer et s’épanouir à travers un projet concret qui familiarise les jeunes avec la découverte du jardinage.

« Avec ce projet-là, les jeunes vont pouvoir apprendre à avoir une vision plus globale de l’environnement et du développement durable en plus de comprendre comment faire pousser sa propre nourriture. C’est certain qu’avec la découverte du jardinage, il y en a qui vont poursuivre ça dans le futur. Dans une dizaine, ils auront un métier et peut-être que ça va justement les inspirer dans le futur, d’avoir essayé ça. On espère que ça va les marquer pour longtemps et que ça va aussi développer la curiosité des plus jeunes à l’école qui voient les plus vieux s’occuper de leur jardin. » 

De plus, les enseignantes seront très bien accompagnées tout au long du processus puisqu’elles auront accès à plusieurs outils pédagogiques pour assurer la durabilité du projet, mais également pour faciliter l’intégration des compétences apprises à travers le cursus scolaire déjà en place. Plusieurs compétences autant sociales que scolaires seront développées à travers ces projets comme l’entraide, l’entrepreneuriat, la créativité, la résolution de problème, l’autonomie, la diminution de l’anxiété et l’apprentissage de vivre dans le moment.  

Apprivoiser l’écocitoyenneté 

« C’est aussi une belle façon d’explorer des sujets qu’on ne voit pas souvent à l’école comme l’importance de la citoyenneté et de l’écologie. Parfois on oublie que les jeunes sont eux aussi préoccupés par les problématiques environnementales ou par rapport à la consommation locale. Ils sont vraiment plus allumés sur ces sujets-là qu’on pourrait le penser. »

Un comité d’élèves sera également formé pour qu’ils puissent eux-mêmes choisir l’issue de leur récolte.

« Les jeunes pourront être impliqués dans la prise de décision par rapport à ce qu’on va pouvoir faire avec les récoltes annuelles. C’est une belle façon pour eux d’être créatif et de trouver des idées pour savourer et déguster tout ce qu’ils auront fait pousser. Vraiment, ce projet nous emballe et ça va vraiment donner une belle couleur à notre école. Je pense que des projets comme ça, il devrait y en avoir partout. C’est tellement inspirant pour nous et pour les jeunes. C’est un projet super motivant et nous sommes très fiers d’avoir accepté ce projet et d’avoir été appuyés pour le bâtir », mentionne M. Albert.