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À Bras ouverts
Une initiative du Centre local de développement
©Gracieuseté - CLD Rouyn-Noranda - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Ann Gervais, directrice main-d’œuvre et immigration au CLD de Rouyn-Noranda, lors de l’évènement à La Sarre.
C’est une trentaine d’entreprises qui se sont réunies à La Sarre, le 16 mars dernier.
À une époque où la pénurie de main-d’œuvre se fait ressentir chez une grande majorité d’entreprises d’ici, le Centre local de développement (CLD) est allé à la rencontre d’entreprises d’Abitibi-Ouest pour discuter de recrutement et d’intégration des travailleurs étrangers. « Durant la soirée, il y a eu les témoignages de l’entreprise Métal Marquis et du CISSSAT, parce qu’ils sont présents depuis plusieurs années dans le recrutement international et ils ont déjà de l’expérience dans l’accueil et l’intégration, précise Ann Gervais, directrice main-d’œuvre et immigration au CLD de Rouyn-Noranda. Plusieurs points positifs en sont ressortis, par exemple ça répond aux besoins de la pénurie de main-d’œuvre, ça ajoute une couleur en Abitibi-Ouest, ça apporte de nouvelles cultures et de nouvelles valeurs. »
Les évènements À Bras ouverts
Soutenus par des subventions du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, les évènements À Bras ouverts ont pour objectif d’ouvrir la discussion sur l’intégration et l’accueil de travailleurs étrangers, et ce, dans plusieurs villes de notre région. L’évènement a déjà eu lieu à Ville-Marie et Amos dans les derniers mois et reprendra la route à partir du 25 mai prochain en débutant par Rouyn-Noranda. « Les évènements permettent d’échanger et de faire du réseautage entre les entreprises. Ça leur permet de partager les difficultés auxquels ils font face ainsi que les solutions efficaces. Les entreprises sont là pour s’entraider. »
Ann Gervais croit que ces évènements mis en place par le CLD sont essentiels pour les entreprises qui souhaitent garder à long terme leurs travailleurs venus d’ailleurs. « Ce n’est pas simple à recruter, mais une fois qu’on a le travailleur, on ne peut pas juste lui dire va travailler. Il faut l’aider à s’intégrer. »
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