28 mars 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

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©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Rémi Cormier

Ayant collaboré sur plus d’une centaine d’albums avant celui-ci, Rémi Cormier avait le désir d’avoir une liberté totale de création. C’est pourquoi il s’est lancé dans l’écriture de son tout premier opus de jazz moderne bien à lui et à son image. Il apporte un vent de nouveauté et de modernité en s’inspirant d’une variété de genres et de cultures. « Quand j’ai créé cet album-là, je me suis dit que je ne me donnais aucune limite de style, que je n’avais pas d’esthétique à respecter et que je n’avais pas à plaire à un certain genre d’auditeur. Il y a des inspirations de musiques d’Afrique-du-Nord, il y a des inspirations afro-cubaines, du jazz moderne et du jazz européen : c’est vraiment très varié », mentionne celui que l’on considère comme l’un des trompettistes les plus talentueux de sa génération.

Pour la création de son tout premier album, Rémi s’est intéressé aux réseaux sociaux et à leurs effets sur la société. « On dirait que pendant un moment de la pandémie, je commençais à être trop actif sur les réseaux sociaux et je prenais part à plein de débats et de conflits. Je me suis rendu compte que tout ça n’existerait pas si on avait de vrais contacts humains. Ce sont les réseaux sociaux qui ont nourri ça. » 

Une inspiration locale 

Parmi les neuf titres de l’album, on retrouve la chanson Destor qui est divisée en deux parties. Cette chanson rappelle le quartier de Rouyn-Noranda où le trompettiste a vécu. « Pour moi j’associe le quartier de Destor à la paisibilité, au fait de décrocher et de se ressourcer. » Rémi raconte que pendant la pandémie il est venu à quelques reprises rendre visite à ses parents et cela lui faisait un bien énorme de se retrouver en forêt et de s’occuper de la ferme familiale.  

L’album Glimpse de Rémi Cormier est disponible pour écoute dès maintenant. Le trompettiste sera en première partie de Vox Sambou au mois de mai prochain.