LHJMQ
Retour19 avril 2023
Hugo Saez - hsaez@medialo.ca
Édouard Cournoyer, capitaine exemplaire
Joueur de guitare à ses heures perdues
©Photo Le Citoyen - Hugo Saez
Déjà particulièrement habile avec un bâton de hockey entre les mains, Édouard Cournoyer l’est tout autant avec une guitare, un hobby auquel il s’attèle depuis ses dix ans environ.
Capitaine et leader de la meute cette saison, Édouard Cournoyer rejoindra les rangs des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières à partir de l’automne prochain.
Même s’il ne sera resté qu’une saison au sein de l’organisation des Huskies, il ne fait aucun doute qu’Édouard Cournoyer est un capitaine dont les partisans se souviendront longtemps. Robuste et sans pitié avec les attaquants qui se présentent tour à tour devant lui, le défenseur vétéran a pris ses responsabilités et a mis du cœur à l’ouvrage durant ses présences sur la patinoire. « Je suis un joueur intense, j’essaie d’amener de l’énergie et de garder les choses simples à tous les matchs », décrit par ailleurs ce dernier à propos de son style de jeu.
Ancien assistant des Remparts de Québec, Édouard Cournoyer est arrivé dans la capitale nationale du cuivre afin d’y vivre sa dernière saison dans la LHJMQ. Rouyn-Noranda est une ville dont il gardera de très bons souvenirs, tant l’accueil qui lui a été réservé était chaleureux. Le joueur de 5 pieds 8 pour 185 livres s’est confié sur sa carrière dans le hockey junior, son futur ainsi que sur ses traits de personnalité qui font l’homme qu’il est en dehors d’une patinoire.
Comment tu t’es senti lorsque tu as posé tes valises à Rouyn-Noranda ?
Honnêtement je me suis super bien senti, je me suis fait accueillir les bras ouverts et tout le monde était super gentil. Que ce soit les partisans, la direction, les coachs, les joueurs : j’ai été très bien accueilli. C’est aussi pour ça que j’aime Rouyn, c’est familial et c’est vraiment ça que je retiendrai de la ville.
À quel animal pourrais-tu t’identifier ?
Peut-être un loup, c’est classique mais ce sont des animaux de gang puis ils sont protecteurs.
Si tu avais la possibilité de convier deux personnes pour un dîner, qui inviterais-tu ? Pourquoi ?
J’inviterais Tiger Woods, parce que selon moi c’est l’un des plus grands athlètes de l’histoire. Puis je dirais Sidney Crosby, je suis son grand fan depuis que je suis jeune et c’est mon idole de jeunesse.
Édouard Cournoyer, c’est qui au quotidien ?
Dans la vie de tous les jours, je pense que je suis quelqu’un qui aime avoir du fun avec les gars. Je suis un gars de gang, je suis réservé et je ne suis pas celui qui parle le plus mais je suis un travaillant et je fais les choses de la bonne manière.
Que représente le rôle de capitaine qui t’a été confié à ton arrivée ?
C’est sûr que ça représente beaucoup, surtout avec les capitaines qu’il y a eu à Rouyn-Noranda. Il y a eu de bons leaders. J’essaie d’être moi-même, puis d’aider les jeunes et avoir un esprit d’équipe. C’est ce que je voulais apporter et je pense que ça a marché cette année.
Qu’est-ce que tu retiendras de ces années passées dans la LHJMQ ?
Ce n’est pas tous les jeunes qui ont cette chance de jouer dans le junior. J’ai apprécié chaque moment, la chance que j’ai eue puis j’ai vraiment eu du fun. Là-dedans, j’ai beaucoup grandi et appris. Le fait d’être devenu une meilleure personne grâce au hockey junior, c’est ce que je vais retenir le plus.
Si tu devais choisir un moment marquant de ta carrière dans le junior, lequel serait-ce ? Pourquoi ?
Je pense que c’est le repêchage, à Shawinigan par les Remparts de Québec. Je n’étais pas à 100% sûr d’être repêché donc le fait de l’être, ça a été mon meilleur souvenir dans le junior.
Comment vois-tu ton avenir dans le hockey universitaire ?
J’ai vraiment hâte. Je m’en vais avec deux de mes meilleurs amis (William Dumoulin et Kaylen Gauthier). On va s’acheter une maison ensemble à Trois-Rivières puis je suis vraiment excité. Je sais que c’est une ligue qui est vraiment sous-estimée, mais c’est du bon calibre de hockey puis ça va me permettre de faire mes études en même temps donc c’est le meilleur des deux mondes.
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