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Retour22 mai 2023
Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca
Un premier roman pour Geneviève Morin
©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos
Geneviève Morin accompagnée de son tout premier roman.
Un roman à huis clos où suspense et méfiance seront au rendez-vous.
Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue et technicienne minière de profession, Geneviève Morin s’occupe à l’écriture lors de ses temps libres. « D’aussi loin que je me souviens, j’ai toujours aimé écrire. J’ai ici une disquette souple datant des années 90. Si on pouvait insérer cette disquette dans un ordinateur de cette époque, on y découvrirait un roman inachevé d’une jeune fille de 10 ans », raconte-t-elle.
Aujourd’hui, celle qui se cache derrière le nom d’auteur GB Morin, publie son tout premier roman policier intitulé Et si ce n’était pas une disparition?. Ce roman policier à huis clos, inspiré d’auteurs telle qu’Agatha Christie raconte l’histoire de 10 personnages principaux travaillant, pour la plupart, au restaurant The Lost Wagon à San Diego. « Il s’agit de personnages vraiment tous différents. La plupart sont des immigrants illégaux, donc il était important pour moi d’avoir une frontière avec le Mexique. Les personnages sont des gens un peu mystérieux », précise la romancière. Le cœur de l’histoire se déclenche alors que des enquêteurs sont mandatés pour élucider la disparition d’un jeune homme. S’installe par la suite un climat de méfiance où les suspects s’incriminent entre eux.
Dans un récit à huis clos, le coupable se retrouve nécessairement parmi les personnages comme ces derniers sont tous confinés dans un même lieu. Geneviève, qui affectionne particulièrement ce style littéraire, précise d’ailleurs que cet aspect lui a ajouté un défi supplémentaire lors de l’écriture de l’œuvre, afin de conserver le mystère autour du tueur en ne dévoilant pas trop de détails à son sujet.
Avant même le lancement de sa première œuvre, Geneviève travaille déjà à imaginer une deuxième histoire où l’on retrouvera des personnages de son premier livre. Elle se plait déjà à imaginer les lecteurs tenir dans leurs mains son premier bouquin. « Mon but c’est de faire en sorte que le lecteur soit vraiment perplexe plus le récit avance et qu’il soit vraiment surpris à la fin. »
Le lancement officiel du roman Et si ce n’était pas une disparition? se tiendra le 26 mai prochain à la Bibliothèque municipale de Rouyn-Noranda à l’occasion du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue (SLAT).
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