Éducation
Retour24 mai 2023
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@lexismedia.ca
Aide à la classe au primaire : un projet bien accueilli en A-T
2 écoles de la région y participent

Le projet pilote d’aide à la classe au primaire a été implanté dans 2 écoles primaires de l’Abitibi-Témiscamingue, soit l’école Sainte-Lucie (CSSOB) et l’école des Kékéko (CSSRN).
Le Syndicat de l'enseignement de la Jamésie et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEJAT) réagit favorablement aux résultats préliminaires portant sur le projet pilote d'aide à la classe au primaire.
Il s’agit d’une initiative pilotée par le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), qui vise à établir de nouvelles façons d’organiser les classes afin d’aider les élèves à mieux performer au primaire.
En Abitibi-Témiscamingue, le projet a été implanté dans 2 écoles primaires de la région, soit l’école Sainte-Lucie (CSS de l’Or et des Bois) et l’école des Kékéko (CSS de Rouyn-Noranda).
« C’est un projet qui a été très bien accueilli par nos professeures. L’aide à la classe permet aux enseignantes de mieux se concentrer sur la matière et laisser la gestion de la classe et les activités connexes aux aidants. Ainsi, quand on parle de la décoration d’une classe pour une activité ou encore rencontrer un élève dans le couloir pour le rappeler à l’ordre, ce sont des tâches qui peuvent être réalisées par des personnes autres que les professeures, ce qui leur permet de mieux gérer leur temps », a expliqué la vice-présidente du SEJAT, Cindy Lefebvre.
« Une des valeurs ajoutées à ce concept est que les aidants qui viennent assister les enseignantes n’ont pas besoin de qualifications spécifiques, ce qui peut vraiment aider à trouver des personnes qui peuvent venir en aide aux enseignantes », a-t-elle renchéri.
Le projet pilote a été implanté au début de l’année scolaire 2022-2023 et se terminera à la fin de l’année scolaire 2023-2024.
En tout, 9 classes pour un total de 269 étudiants ont pu profiter de l’aide spéciale à l’école Sainte-Lucie, alors que 5 classes pour un total de 159 étudiants ont pu en profiter à l’école des Kékéko.
Toujours selon Cindy Lefebvre, l’initiative pourrait être transférable pour les classes du secondaire.
« Au primaire, il n’y a pas encore de classe spécialisée, contrairement au secondaire. C’est pour cette raison que le projet a d’abord été implanté dans les classes primaires. »
Selon des chiffres avancés par la FSE-CSQ, le personnel enseignant de l'éducation préscolaire, les titulaires et les spécialistes du primaire sont favorables dans une proportion de 91.6% à l'ajout d'une personne aide à la classe pour leur donner de l'air et les soutenir au quotidien dans l'exécution de tâches non pédagogiques.
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