Une douzaine de cyclistes adultes ont revêtu casque, gants et vêtements chauds mercredi soir pour assouvir leur besoin de sensations fortes, à la Forêt récréative de Val-d’Or.  L’organisme Accro-Vélo tenait ce soir-là son premier cours de groupe de vélo de montagne pour adultes. 

Le cours s’adresse autant aux débutants qu’aux intermédiaires, comme le précise l’instructrice d’Accro-vélo, Sophie Boissonneault.  «Il y avait une demande pour ce genre de cours, dit-elle.  La preuve, c’est que les places se sont comblées en quelques jours.» 

Formés par l’Association des instructeurs professionnels de vélo de montagne (PMBIA), les instructeurs d’Accro-vélo insistent sur le caractère récréatif de leur démarche.  «Les gens qui viennent nous voir font déjà d’autres styles de vélo, et ne sont pas là pour faire de la compétition, fait savoir Sophie Boissonneault.  «Les gens qui viennent nous voir sont déjà des adeptes d’autres styles de vélo, comme le vélo de route, par exemple, explique Sophie Boissonneault.  Certains veulent un nouveau défi, d’autres veulent pratiquer un sport où ils sont plus près de la nature.»     

Rien à envier aux autres  

Les apprentis cyclistes peuvent compter sur 30 à 35km de sentiers, entretenus par Accro-vélo.  « On n’a rien à envier à des endroits comme Bromont, affirme Mme Boissonneault.  Ici, les participants peuvent peaufiner leur technique, développer leurs habiletés.  Et nos parcours nous permettent de le faire en toute sécurité.» 

D’ailleurs, les sentiers de la Forêt récréative de Val-d’Or sont balisés de la même façon que le sont les pistes de ski : vert pour les plus faciles, noir pour les plus difficiles, double noir pour les pistes d’experts.  «Nos pistes sont travaillées pour offrir toutes sortes de défis, dit Sophie Boissonneault.  Il y a des secteurs plus escarpés, des secteurs plus boisés, et le club Accro-vélo travaille de concert avec la Ville de Val-d’Or pour offrir des sentiers de qualité.» 

Les participants ont droit à une session de quatre cours, ce qui permettra d’avoir plusieurs «cohortes».  Quant aux participants eux-mêmes, ils ont des profils sociaux très variés.  «Il y a autant des cols bleus que des professionnels, souligne Sophie Boissonneault.  Il y a des hommes et des femmes âgés entre 25 et 45 ans.  C’est quand même assez varié.» 

À développer 

Pour le moment, le nouveau programme en est à ses premiers balbutiements.  Accro-vélo a déjà un volet jeunes, qui est plus compétitif.  «Dans ce volet, ils enseignent plus la vitesse, explique Mme Boissonneault.  Les entraîneurs abordent la nutrition, les phases d’entraînement, et d’autres aspects plus reliés aux compétitions.  Nous, on se concentre sur les techniques, comme la posture et le freinage, par exemple.» 

Sophie Boissonneault l’avoue : la pandémie a été avantageuse pour le développement du vélo de montagne.  «Pendant que tout le monde était confiné à la maison, les amateurs de vélo de montagne pouvaient pratiquer une activité qui se trouvait dans le bois, loin de tout contact qui aurait pu être dangereux.» 

Un autre avantage du cours : sa flexibilité.  «Pour le moment, je donne 90 minutes de cours, une fois par semaine, pendant quatre semaines.  On pourrait très bien le concentrer en camp ou en sessions intensives, explique l’instructrice.  Les possibilités sont là, on va pouvoir s’ajuster à la demande.  Pour le moment, la formule semble convenir aux participants.»