18 septembre 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

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©Gracieuseté - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Megan Mongeau, décorée de ces quatre victoires remportées lors de la compétition nationale de Cheval Québec tenue à Sorel-Tracy.

Il s’agissait de la première compétition nationale à laquelle Megan Mongeau participait. La cavalière de 17 ans avait hâte de se mesurer aux talents venus des quatre coins de la province. C’est avec fierté et bonheur qu’elle est repartie de cet évènement avec quatre victoires. En effet, Megan a remporté les titres de championne reining 14-18 ans, reining débutant, parcours western débutant ainsi que le prix Gaétan Larouche accordé au meilleur pointeur de la compétition grâce à un pointage de 71.5.  

Une cavalière née 

Dès l’âge d’un an, Megan Mongeau plonge dans le monde de l’équitation avec sa mère Sarah Durocher, aujourd’hui co-propriétaire de la Ferme équestre aux Pins gris d’Amos. La jeune femme a évolué aux barils pendant une grande partie de sa vie avant de se tourner vers le reining, il y a environ 2 ans.

« Je suis vraiment passionnée par le reining. C’est un patron qu’il faut exécuter et il faut effectuer des figures au galop. Les patrons sont diversifiés d’une compétition à une autre », explique la cavalière. C’est l’équipe qu’elle forme avec son cheval qui la passionne de son sport. Tous deux doivent travailler fort et en équipe, afin d’assurer une bonne performance.

« C’est vraiment une discipline complexe et il faut apprendre à avoir le bon timming. On travaille beaucoup dans la prévision de la manœuvre. Le cheval va donner toute sa force et son énergie, mais il faut rester en parfait contrôle. L’équitation c’est un sport individuel, mais d’équipe en même temps. Je travaille avec un animal qui a des sentiments lui aussi, il faut savoir s’adapter, c’est ça que j’aime de mon sport. » 

Un futur prometteur 

Tout juste revenue de Sorel-Tracy avec ses quatre nouveaux titres nationaux en poches, Megan Mongeau prépare son départ vers les États-Unis, afin d’aller découvrir le monde équestre de nos voisins américains.

« Je veux en apprendre davantage sur le monde professionnel du reining. Comment ça fonctionne dans les grosses compétitions là-bas ? Je me lance sans trop savoir où ça va me mener », mentionne celle qui part à l’aventure sans date de retour en tête.