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21 novembre 2023

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Le mouvement «Ma famille, ma communauté» fête ses 10 ans dans la MRCVO

Ma famille, ma communauté

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La coordonnatrice régionale du programme Ma famille, ma communauté, Renée Champion.

SANTÉ - Implanté pour la première fois sur le territoire de la Vallée-de-l’Or, le mouvement québécois «Ma famille, ma communauté» levait son verre pour célébrer sa première décennie d’existence, lundi soir, à la salle Félix-Leclerc.

Venant en aide à des jeunes enfants en difficulté, le mouvement a vu le jour en 2013. Tout d’abord un projet pilote, l’idée a fait des petits pour se propager à l’extérieur de l’Abitibi-Témiscamingue. 

À la suite de la parution de deux commissions d’enquête et des représentations faites au courant des années, le Ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a décidé d’étendre le concept dans plus d’une douzaine de régions du Québec. L’arrondissement de Montréal-Nord, un quartier historiquement défavorisé, emboîtera le pas en 2024.  

«Notre rôle est d’assurer que ça va continuer de se développer et que les partenaires continuent d’y croire. On le voit sur le territoire. Les intervenants en jeunesse nous consultent régulièrement pour voir si ça répond aux exigences. C’est dans cet optique que l’on travaille d’arrache-pied», explique la coordonnatrice régionale du programme Ma famille, ma communauté, Renée Champion. 

Grâce à l’approche du PDÉ (Processus Décisionnel en Équipe), les membres d’une communauté se réunissent ensemble afin de trouver une ressource d’hébergement adaptée pour un jeune en difficulté. En dix ans d’existence, un peu plus d’un millier d’enfants et d’adolescents ont eu recours à ce service, en Abitibi-Témiscamingue. 

Avec le temps, le défi c’est de convaincre les familles d’adhérer et de briser la méfiance envers l’initiative. 

«Elles ne veulent pas partager cette situation avec les gens, précise Mme Champion. Le défi est de savoir comment en faire la promotion pour que l’ensemble de la population puisse y adhérer. Depuis mon entrée en poste, il y a quatre ans, mon objectif est que ça commence par le bas, que les familles elles-mêmes en fasse la demande pour utiliser l’outil PDÉ». 

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