Karl Chevrier honoré pour la transmission de sa tradition

Publié le 19 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Lucie Charest

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Le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) vient de dévoiler les cinq nouveaux ambassadeurs et ambassadrices culturel-le-s de la seconde édition du programme national des Maîtres de traditions vivantes. Karl Chevrier y représente l’Abitibi-Témiscamingue.

Selon la présentation faite de l’artiste par le CQPV, sa pratique, telle qu’il la décrit, est celle de la construction de canots d’écorce et de tout ce qui en découle en unissant tradition et innovation dans les œuvres. « Karl a l’âme à fleur de peau et est fier de ses couleurs, peut-on y lire. Son souhait le plus profond est que son travail, ses œuvres d’art comme ses enseignements, puissent servir de repères à ceux qui, eux aussi, suivent le chemin de la guérison. »

Des camps de formation

Cette mesure de soutien aux porteurs de tradition actifs dans le milieu du patrimoine vivant a été initiée en 2019. Il s’agit d’un programme de reconnaissance et de mise en œuvre au Québec du système des Trésors humains vivants de l’UNESCO. Elle constitue une ressource majeure pour le secteur. En plus d’une bourse de 5 000 $, les lauréats bénéficient du soutien d’un chargé de projet pour réaliser des activités de formation, de transmission et de diffusion, dont des camps de formation proposés sur le territoire du Québec sur une période de 18 mois.

Outre Karl Chevrier, les quatre autres lauréats retenus par le jury pour cette édition sont Céline Desjardins, teinture végétale et naturelle, Lanaudière, Julie Gauthier, pêche à la fascine, Capitale-Nationale, Danielle Martineau, chanson traditionnelle, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et Denis Pépin, accordéon diatonique, Chaudière-Appalaches.

Pour Karl Chevrier cette reconnaissance et cette opportunité sont bienvenus et s’inscrivent parfaitement dans sa démarche où il donne des conférences et des ateliers valorisant la prise d’autonomie. Il ouvre même la porte de son atelier à tous ceux qui cherchent à apprendre. « Je ne peux que planter une graine; ce sera à eux d’en prendre soin et de la faire fleurir », a-t-il conclu.