16 avril 2025

Marie-Catherine Goudreau - mcgoudreau@medialo.ca

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©Kayak Valleyfield

©Eau Vive Québec

« Pour les gens qui aime l’eau vive, c’est le meilleur moment de l’année. Il y a beaucoup de sections de rivières qui sont praticables au printemps qui ne le sont pas durant le reste de l’année. C’est comme des nouvelles rivières que tu pagaies », souligne Trevor L’Heureux, directeur technique chez Eau vive Québec.

Au printemps, plus de risques

Toutefois, bien que les conditions soient meilleures au printemps, les risques sont également plus grands. En effet, la différence de température entre l’air chaud du printemps et l’eau encore glaciale à ce moment de l’année peut mener à un choc thermique et à l’hypothermie, explique l’organisation sur son site web.

« Au printemps, c’est d’autant plus important de s’assurer d’avoir les bonnes connaissances et le bon équipement pour pratiquer un sport de rivière. L’eau étant beaucoup plus froide, les risques d’hypothermie et de noyade sont plus grands. Il faut avoir un bon wetsuit, drysuit, un système multicouches, et s’assurer que qu'on n'est pas toujours immergé dans l’eau », indique M. L’Heureux. Le débit d’eau plus élevé des rivières peut aussi emmener des arbres. « Il faut faire attention à ne pas dépasser nos limites trop vite. »

Commencer avec un professionnel

Si vous désirez essayer l’un de ces sports, Trevor L’Heureux recommande de commencer avec un professionnel. En rafting, plusieurs organisations offrent des sorties guidées avec des amateurs. « Au Québec, le rafting se pratique beaucoup plus de manière commerciale que récréative. C’est-à-dire que les gens vont payer pour une expérience, plutôt que de le faire de manière autonome. » Sinon, plusieurs clubs proposent des cours et des initiations pour les autres sports de rivière.

« Surtout au printemps, où les risques sont plus élevés, c’est toujours une meilleure idée de prendre un cours avant. Notamment au niveau de l’équipement, un professionnel peut te guider vers ce qui est nécessaire. Si tu veux commencer le sport seul ou avec des amis, il faut savoir qu’il y a beaucoup plus de risques associés à tes choix d’équipement, les connaissances, les dangers de l’expérience. C’est difficile de développer ces connaissances seul », explique-t-il.

Beaucoup de travail à faire pour l’accessibilité

Selon la fédération Eau Vive Québec, il y a encore beaucoup de travail à faire pour l’accessibilité aux rivières. « L’accès n’est pas universel. Il y a plusieurs sections où l’accès est stable ou protégé par une municipalité ou l’un de nos membres. Mais la majorité des accès restent fragiles, selon qui possède le terrain. Chaque contexte est unique. »

Pour le directeur technique, les organismes et pratiquants doivent se rassembler pour mettre de la pression et pour régir sur les accès. « La meilleure chose à faire pour augmenter les accès et notre visibilité auprès des municipalités et du gouvernement est d’être affilié à des organisations et fédérations comme Eau vive Québec et Canot kayak Québec. »

©Mathieu Leclerc

Quelques rivières à découvrir

• Rivière Rouge dans les Laurentides
• Rivière du Diable dans les Laurentides
• Rocher fendu sur la rivière de l’Outaouais
• Rivière Gatineau à Maniwaki en Outaouais
• Rivière L’Assomption dans Lanaudière

Quelques clubs pour s’initier

• Rafting Nouveau Monde à Argenteuil
• Rafting Arundel
• Propulsion Rafting à Grenvillesur-la-Rouge
• Centre d’activités de MontTremblant
• Rafting Momentum à Bryson
• Boreal Rivers Adventures à Ottawa
• Esprit White Water à Mansfieldet-Pontefract
• Ottawa River Runners
• Club de canoëkayak d'eau vive de Montréal (fait plusieurs activités dans les Laurentides et Lanaudière)

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